Un trafic d’animaux protégés entre la Guyane et la métropole a été démantelé après la découverte de colis remplis d’arthropodes exotiques. Sept personnes, impliquées dans la vente illégale de mygales, scorpions et scolopendres, ont été condamnées. Le tribunal de Strasbourg a prononcé des peines de trois à huit mois de prison avec sursis, soulignant la menace de ce marché illicite pour la biodiversité.

Ils se faisaient passer pour des passionnés de bestioles… pourtant, derrière les apparences, un trafic bien rôdé. Tout commence à l’aéroport de Cayenne, en 2022 : les douanes découvrent des colis remplis de mygales, scorpions et scolopendres à destination de la métropole. Valeur totale : 13 640 €. Les autorités mettent alors le doigt sur un réseau qui vendait ces animaux protégés en France et à l’étranger. Après des mois d’enquête, sept suspects, en pleine navette entre la Guyane et l’Hexagone, sont identifiés.

Ce 26 septembre, ce réseau, surnommé “Spider”, n’aura pas échappé à la justice. Les condamnations tombent, de trois à huit mois de prison avec sursis pour les trafiquants. Ce jugement rappelle que le commerce d’espèces protégées est un fléau, générant près de 23 milliards de dollars par an dans le monde. La France, point névralgique de ce marché illégal selon l’UICN, importe et exporte ces animaux sauvages, menaçant la biodiversité.

Thibaut Charles

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