Nous avons relevé dans un article du nouvel observateur Magazine français catalogué à gauche une analyse de la situation récente de la Martinique.

Le Journaliste a rencontré “le R” savoir Rodrigue Petitot meneur de l’opération qui aurait déclaré : “Dans les quartiers populaires, une jeunesse désœuvrée“,  « Délaissée par le système », corrige « le R » – s’est engouffrée avec fougue dans le mouvement… ou encore « Pour une fois qu’on se fait entendre. Je ne comprends pas pourquoi on a attendu si longtemps. » on apprend, sous la plume du Journaliste, que la Martinique est, si on ne le savait pas déjà : «une île où 30 % de la population vit sous le seuil de pauvreté… que la mère des batailles contre la vie chère avait duré quarante-quatre jours. Mais quinze ans plus tard, rien n’a changé. »

L’analyse économique, faite et que les distributeurs, peu nombreux, ajustent leur prix sur le pouvoir d’achat des plus aisés, les fonctionnaires par exemple… » ajouter : « le système qui conjugue beaucoup de précarité sociale et une économie d’importation qui génère un maximum de profit », ce qui ferait que « … Se nourrir devient très compliqué. Les souffrances sont réelles. »

Monsieur ou Madame, tout le monde ont été à l’occasion interviewés ‘…Qui va trinquer ? Sûrement pas les gros, soupire Anaïs… »

S’agissant de l’accusation de sédition de Rodrigue Tito, avec l’aide de l’Azerbaïdjan, le meneur qui s’était exprimé dans un documentaire réalisé par des journalistes de ce pays à la Martinique aurait répondu sans ambages que « c’est vrai ». Mais que sa présence dans un documentaire en russe ne veut rien dire , et qu’il « jure s’être contenté de répondre à la journaliste. Point.” Une formule utilisée par une émule du « R » : « C’est un décodeur du peuple. »

Pour sa lieutenante Audrey Goussard, la plus politisée du trio « Il s’agit bien de « renverser le système », d’en finir avec cette « économie de comptoir » qui empêche le développement de l’île. Et que les coupables sont tout désignés. « Un : la puissance « coloniale » française. Deux : les «békés». Le journaliste d’ajouter : « Seule certitude: au fil des ans et des crises, côté béké comme côté antillais, les communautés se sont crispées. » Citant toutefois les propos d’un jeune « …ce n’est pas un problème racial « mais bien un système de castes. » Et aussi « qu’il y a en Martinique une crise économique, sociale, morale. Si on ne fait rien, cela pourrait déboucher à terme sur une crise raciale. »

Le journaliste que « Petitot a pris la tête, avec ses deux acolytes, d’un cortège de plusieurs milliers de personnes de la diaspora ultramarine… » et que « Le R » tente maintenant d’établir des passerelles avec les syndicats martiniquais, qu’il avait d’abord mis hors-jeu, et de rallier des intellectuels…

Cet article retranscrit avec justesse, la situation martiniquaise. Certains reprocheront au journaliste de n’avoir pas mis l’accent sur les dégâts causés par ces quarante jours de mise en couple réglée l’économie martiniquaise, d’autres, que les solutions que le gouvernement et la collectivité locale tentent de mettre en application ne sont guère évoquées.

Mais nous devons dire que l’auteur de cet article a fait preuve de modération et de l’objectivité qui sied à la compréhension de la situation économique, sociale et même historique de la Martinique.

Gérard Dorwling-Carter

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