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Pour le ministre, une entreprise a le droit d’avoir son ‘avocat’, qui ne sera pas sur la liste normale des avocats mais sur un tableau annexe. Un avocat qui n’a le droit d’avoir qu’un client – son patron – et qui n’a pas le droit de plaider, sauf dans les matières où un justiciable peut donner mandat à quelqu’un. Et s’il y a litige entre cet avocat et son patron, ce n’est pas le bâtonnier qui est compétent mais le conseil des prud’hommes. C’est la 1ère fois que c’est le ministère de l’économie qui propose une loi sur les avocats, les notaires, les huissiers etc. Bien-sûr nous comprenons que dans une entreprise il existe un juriste qui donne du conseil juridique à son patron ; ce que nous ne comprenons pas c’est qu’on puisse l’appeler ‘avocat’ alors que c’est un métier différent. L’appeler avocat c’est déconsidérer la fonction, dont l’un des fondements, quand on prête serment, c’est l’indépendance. Et cet avocat, tel que défini dans le projet de loi, ne peut pas être indépendant. » « Une autre conception de la position de l’avocat… »
