Close Menu
ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités créatives de ANTILLA concernant l'art, le design et les affaires

    Les tendances du moment

    Barbade – Les éducateurs reçoivent une formation en thérapie comportementale pour lutter contre la violence chez les jeunes

    octobre 15, 2025

    C’est Noël avant Noël avec CAP’O !

    octobre 15, 2025

    Le fruit à pain à l’honneur à l’occasion de la Semaine du goût

    octobre 15, 2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    • Rubriques
      • Art/Culture
      • Ecologie / Environnement
      • Patrimoine
      • Entreprises
      • Le Regard de Gdc
      • Édito de Henri PIED
      • Politics
      • Santé
      • Sports
      • Caraïbe
    • Newsletter 
    • Publicité
    • Contact
    annonces
    ABONNEMENT
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    Home » Algériens tués le 17 octobre 1961 : le nouveau pas de Macron dans le travail de mémoire
    Actualité

    Algériens tués le 17 octobre 1961 : le nouveau pas de Macron dans le travail de mémoire

    octobre 17, 2021Mise à jouroctobre 17, 2021Aucun commentaire
    Facebook LinkedIn WhatsApp

     

    Le président de la République avait promis de reconnaître une vérité incontestable sur le drame du 17 octobre 1961. Si des historiens appelaient le président de la République à reconnaître un «crime d’Etat», il n’est pas allé jusque-là.

    NTTWLPLZZRHYJFQRWUO3VOIVDA.jpg

    Emmanuel Macron a rendu hommage ce samedi aux victimes algériennes de la répression sanglante du 17 octobre 1961. AFP/Pool/RAFAEL YAGHOBZADEH

    Par Ludwig Gallet et 

    Anne Collin pour Le Parisien

     

    L’instant se veut solennel. Et silencieux. Aucun bruit ou presque ne trahit l’arrivée d’Emmanuel Macron vers 16 heures ce samedi après-midi à Colombes (Hauts-de-Seine) au pied du pont de Bezons, éclairé par le soleil. Un lieu des plus symboliques et historiques puisque c’est notamment ici que furent repêchés plusieurs corps jetés dans la Seine, il y a soixante ans. Dans un contexte de très fortes tensions entre Paris et Alger, le président a dénoncé samedi les crimes commis lors de la répression sanglante d’une manifestation d’Algériens le 17 octobre 1961. Des crimes « inexcusables pour la République », perpétrés « sous l’autorité de Maurice Papon », alors préfet de police.

    C’est la première fois qu’un président de la République participe à une cérémonie en mémoire des victimes algériennes de la répression sanglante qui a eu lieu à Paris il y a 60 ans. Le chef de l’État n’a pas pris la parole lors de son déplacement car l’instant, aussi, se veut intimiste. Seule une quarantaine d’invités sont présents. Parmi eux, des élus locaux, des représentants associatifs mais aussi cinq enfants et petits enfants de victimes de cette nuit du 16 octobre 1961.

    Une large gerbe de fleurs bleu-blanc-rouge officielle du souvenir, ornée d’un ruban où l’on peut lire « Le président de la République » est déposée le long du fleuve. Le président reste de longues minutes debout, les mains jointes, en recueillement devant cette dernière.

    « Les mots sont forts, mais insuffisants »

    L’Élysée a opté pour un communiqué publié dans la foulée. « La répression fut brutale, violente, sanglante, peut-on lire. Près de 12 000 Algériens furent arrêtés et transférés dans des centres de tri au Stade de Coubertin, au Palais des sports et dans d’autres lieux. Outre de nombreux blessés, plusieurs dizaines furent tués, leurs corps jetés dans la Seine. De nombreuses familles n’ont jamais retrouvé la dépouille de leurs proches, disparus cette nuit-là. »

    Ce récit, sans le moindre doute, dit la vérité. Mais dit-il toute la vérité ? « Les mots sont forts, mais ils sont insuffisants, tranche l’historien Gilles Manceron. On parle de crime, mais le préfet de police est le seul désigné. On ne parle pas de crime d’État, alors que les responsabilités sont à chercher jusqu’au plus haut sommet de l’État. L’ordre a été donné de réprimer les manifestants. » Après la cérémonie à Colombes, l’acteur et réalisateur franco algérien Lyès Salem, était plus nuancé : « C’est important d’être là. On a ressenti une certaine émotion. Je trouve que ce geste est une reconnaissance assez claire ».

    « On est très déçus car c’est très très en deçà de ce que l’on demande. C’est une occasion ratée, déplore de son côté Mehdi Lallaoui, également présent samedi à Colombes. Pour le président de l’association « Au nom de la mémoire », les « assassins ne sont pas nommés ». « Seulement Papon. On peut donc assassiner les gens sans qu’il n’y ait de poursuites, ni que les responsables soient nommés comme la police parisienne, Roger Frey (ancien ministre de l’Intérieur), Michel Debré le premier ministre de l’époque ou encore le président de la République d’alors : le général De Gaulle », souligne-t-il évoquant la création d’une fondation pour la fraternité franco-algérienne parmi les réparations possibles.

    jSVlszOa_x96.jpg

    Emmanuel Macron

    @EmmanuelMacron

    mWq1iE5L.png

    Officiel du gouvernement – France

    La France regarde toute son Histoire avec lucidité et reconnaît les responsabilités clairement établies. Les crimes commis la nuit du 17 octobre 1961, sous l’autorité de Maurice Papon, sont inexcusables pour la République. Aux victimes, nous rendons aujourd’hui hommage.

    FB1S2kZXMAguxMU.jpg

    12:06 PM · 16 oct. 2021

    3,7 k

    968

    Partager ce Tweet

    Tweetez votre réponse.

    Le sujet est sensible pour la majorité. L’hommage n’a pas été rendu aux endroits qui ont le plus marqué la répression, au niveau du pont Saint-Michel notamment. Aussi, il s’est tenu la veille de la date anniversaire du drame. Pour désensibiliser l’événement ? « Des commémorations sont traditionnellement organisées, que ce soit à Paris ou en banlieue, le 17 octobre, matin, après-midi, et le Président de la République ne souhaitait pas se substituer à ces différentes commémorations », justifie l’entourage du président de la République.

    Share this:

    • Facebook
    • X

    Articles similaires

    Partager. Facebook LinkedIn WhatsApp
    Article précèdent Article précédent
    Article suivant Pourquoi les licornes se multiplient

    ARTICLES SEMBLABLES

    Le fruit à pain à l’honneur à l’occasion de la Semaine du goût

    octobre 15, 2025

    Festival d’architecture Matjoukann : Saint-Pierre se dévoile ce week-end

    octobre 15, 2025

    Matjoukann, le Festival des architectures à Saint Pierre

    octobre 15, 2025
    Ajouter un commentaire
    ECRIVEZ UN COMMENTAIRE Cancel Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

    Actualités de la Caraïbe
    Caraïbe

    Barbade – Les éducateurs reçoivent une formation en thérapie comportementale pour lutter contre la violence chez les jeunes

    Caraïbe octobre 15, 2025

     Lourianne Graham Mis à jour par Barbados Today Plus de 40 écoles à travers la…

    Share this:

    • Facebook
    • X

    Vous pouvez séjourner dans un bungalow les pieds dans le sable dans ce complexe isolé des Bahamas

    octobre 14, 2025

    L’intégration des Chinois à Trinité-et-Tobago

    octobre 14, 2025

    De l’offshore à la « on chain » : au cœur de l’économie numérique émergente des Îles Caïmans

    octobre 14, 2025
    INSCRIVEZ-VOUS EN CLIQUANT SUR L’IMAGE
    Publiez vos annonces Légales
    EXPOSITION / MARCHÉ D’ART
    ASSURANCE-VIE

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités de Antilla Martinique.

    Merci ! Votre demande a bien été prise en compte.

    Consultez les annonces légales
    Consulter nos anciens numéros
    Nos différentes rubriques
    Archives
    INSCRIVEZ-VOUS EN CLIQUANT SUR L’IMAGE
    © 2025 Copyright ANTILLA. Tous drois réservés. Programmé par ANTILLA.
    • CONTACTEZ-NOUS
    • MARKETING
    • MENTIONS LÉGALES
    • CONSULTEZ LES ANNONCES LÉGALES

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.