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    Home » Sur les traces de Catherine du Brésil : une histoire d’amour, d’exploration et de foi
    Tribunes

    Sur les traces de Catherine du Brésil : une histoire d’amour, d’exploration et de foi

    février 9, 2024Aucun commentaire
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    Le Brésil, terre d’exploration et de découverte, a été le témoin d’une histoire extraordinaire : celle de Catherine du Brésil, une femme née indigène et devenue un personnage central de l’histoire coloniale du pays.

    Née Paraguaçu, fille d’un chef Tupinamba, elle a épousé Diogo Álvares Correia, un explorateur portugais naufragé sur les côtes brésiliennes. Devenue Catherine du Brésil après son baptême, elle a joué un rôle crucial dans la rencontre entre les cultures européenne et indigène.

    Le texte que vous allez lire retrace l’incroyable destin de Catherine du Brésil.


    Où se trouve le Monastère de Salvador où repose Catherine du Brésil nommée en honneur à Catherine des Granches, épouse de Jacques Cartier, sa marraine ?

    Diogo Álvares Correia (1475-1557) est un explorateur portugais qui passa toute la vie entre les Indiens du Brésil et facilita ses contacts avec les premiers administrateurs et missionnaires. Il échoue dans la baie de São Salvador (Brésil) en 1510, à la suite d’un naufrage. Il fut bien reçu par les Tupinambás dont le chef lui donna sa fille, appelée Paraguaçu et qui devint son épouse : Catherine Paraguaçu.

    Celle-ci fut baptisée à Saint-Malo prenant le nom de Catherine du Brésil, en honneur à Catherine des Granches, épouse de Jacques Cartier, sa marraine. En même temps, on baptisa une autre indigène tupinambá, Perrine, ce qui confirme la légende selon laquelle plusieurs indigènes, par jalousie, se jetèrent à la mer pour accompagner Diogo Álvares Correia lors de son voyage en France.

    Durant soixante ans, il maintint contact avec les bateaux européens qui abordaient Bahia. Les relations commerciales avec la Normandie et la Bretagne lui firent visiter la France entre 1526 et 1528.

    Catherine Paraguaçu et Caramuru (surnom donné à Diogo Álvares Correia) eurent plusieurs enfants – Ana, Genebra, Apolônia, Graça, Gabriel, Gaspar e Jorge Álvares- qui se marièrent avec des portugais venus avec Martim Afonso de Sousa, dont descendent les plus grandes familles de l’aristocratie bahianaise entre lesquels les Garcia d’Ávila de la Casa da Torre.

    Diogo Álvares Correia fut enterré dans un monastère de Salvador où, plus tard, sa femme fut enterrée aussi. Les bahianais ont coutume de dire qu’il y a une église à Salvador pour chaque jour de l’année. Depuis le XVIème siècle, des navires portugais ont accosté à Salvador de Bahia. En 1549, une image de la Patronne de Lisbonne accompagnait les grands voyages de ces explorateurs.

    Mais l’écho des vagues indisciplinées de la baie de Tous les Saints, la plus grande baie du Brésil ouverte sur l’Océan atlantique qui abrite la capitale bahianaise Salvador de Bahia et l’île d’Itaparica offre d’autres trésors immatériels, à commencer par son patrimoine sonore.

    C’est une expérience unique d’écouter les chants grégoriens des moines bénédictins du monastère de Salvador. Il est possible de savourer des biscuits et confitures qu’ils produisent eux-mêmes. Les environs du monastère offrent une promenade paisible dans une forêt de pins dans le style européen.

    Le monastère de Salvador a été fondé lorsque la Congrégation bénédictine du Brésil a célébré 150 ans d’existence. Le groupe a choisi de nommer ce monastère de Salvador, dont la fête patronale est célébrée le 6 août jour de la «Transfiguration du Seigneur».

    Salvador, appelée aussi Salvador de Bahia, est une ville du Brésil, capitale de l’État de Bahia, première capitale du Brésil.

    C’est ici que Catherine Paraguaçu meurt à un âge avancé en 1583 et rédige un testament qui existe aujourd’hui au monastère de São Bento da Bahia, dans lequel elle laisse sa propriété aux moines bénédictins.

    Kevin LOGNONÉ

     

     

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