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L’IRWM adopte une approche holistique de la gestion des ressources en eau, promouvant le « développement et la gestion coordonnés de l’eau, des terres et des ressources connexes afin de maximiser le bien-être économique et social de manière équitable sans compromettre la durabilité des écosystèmes vitaux et de l’environnement », comme l’a expliqué le co-animateur de l’atelier, Global Water Partnership.
L’atelier, intitulé « Tirer parti de l’ODD 6 pour accélérer les investissements dans le secteur de l’eau dans les PEID des Caraïbes », s’est tenu les 9 et 10 juillet 2025 à la Grenade. Les autres organisateurs sont le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), le projet G-CREWS et le gouvernement de la Grenade.
Un communiqué de presse conjoint a indiqué que l’événement avait réuni de nombreux délégués de haut rang, dont des secrétaires permanents, des responsables techniques et des directeurs chargés de la gestion de l’eau et des ressources en eau au sein de leurs gouvernements respectifs. Des représentants de secteurs tels que l’eau, l’agriculture, l’environnement, le tourisme et la santé étaient également présents, soulignant la nature multisectorielle des défis et des solutions en matière de gestion de l’eau.

Vincent Sweeney, chef du bureau sous-régional des Caraïbes du PNUE, l’a décrit comme « un espace d’échange pratique entre pairs, de planification d’actions collaboratives et de création d’une dynamique », soulignant l’importance du progrès collectif.
Dans cette optique, l’atelier visait à favoriser la collaboration entre les principaux acteurs du secteur de l’eau, à faciliter le partage des meilleures pratiques, à identifier les opportunités d’investissement et à renforcer les efforts régionaux en vue d’atteindre l’Objectif de développement durable (ODD) 6, en particulier la cible 6.5.1, qui préconise la mise en œuvre complète de la GIRE d’ici 2030.
S’adressant à l’assemblée, la ministre de la Résilience climatique, de l’Environnement et des Énergies renouvelables de la Grenade, l’honorable Kerryne James, a souligné l’importance de la gestion de l’eau au-delà des infrastructures et des politiques, déclarant : « Il ne s’agit pas seulement d’infrastructures ou de politiques, c’est une question de dignité humaine, de sécurité économique et de justice intergénérationnelle. »

Bien que les Caraïbes soient considérées comme l’une des régions les plus touchées par le stress hydrique au monde, avec une capacité limitée à stocker et à distribuer une eau propre et fiable, la GIRE reste une priorité régionale essentielle, souligne le communiqué.
« La sécurité hydrique n’est pas seulement une question de développement : elle est le fondement de la résilience, de la santé, de l’économie et de l’environnement de notre région. Les PEID des Caraïbes sont confrontés à des menaces climatiques croissantes, à des infrastructures vieillissantes et à un sous-investissement chronique. Il est temps d’agir », a déclaré la professeure Paulette Bynoe, présidente du GWP-C, soulignant cette urgence.
Les organisateurs de l’atelier affirment que la GIRE est reconnue comme une approche participative et durable de la gestion des ressources en eau, qui prend en compte les facteurs sociaux, économiques et environnementaux. Ils ajoutent que, si de nombreux pays ont adopté ce concept, sa mise en œuvre complète reste un effort continu.
Lors des discussions sur le renforcement des efforts de mise en œuvre régionale, le facilitateur Chris Corbin a souligné la nécessité de passer d’une planification traditionnelle à des actions plus concrètes, inclusives et progressives. Il a souligné : « Nous souhaitons passer d’un processus de planification à un processus inclusif et axé sur l’action. Ces actions doivent être réalistes : des objectifs réalisables à court terme sans nécessiter d’investissements financiers majeurs, tout en identifiant des actions à moyen et long terme pour lesquelles des ressources externes sont attendues. »

L’atelier s’est conclu par un engagement renouvelé des PEID des Caraïbes à renforcer la coopération, à investir dans des infrastructures hydrauliques résilientes au climat et à soutenir la mise en œuvre de la GIRE par l’élaboration de mini-plans d’action adaptés à chaque pays participant.
La Dre Roxanne Graham-Victor, coordinatrice régionale du GWP-C, a décrit l’atelier comme un environnement propice à des échanges constructifs entre les pays et les secteurs. Elle a déclaré que l’événement offrait « un espace pour présenter l’histoire de votre pays, la voix de votre secteur, votre perspective institutionnelle et vos expériences concrètes, partageant ainsi des solutions pratiques efficaces ou prêtes à être testées » en matière de GIRE.