Une opération de curage s’est déroulée dans le port de Texaco afin de fluidifier la circulation des pêcheurs et des plaisanciers.
La semaine dernière, il y avait de l’animation du côté du pont Liénafa, quartier Bod Kannal à Fort-de-France. Le Zandoli était à l’œuvre. Il s’affairait dans le havre de pêche de Texaco. Le Zandoli ? Il s’agit d’un water master chargé de curer le port. « Nous sommes en train de curer le petit port de pêche de Texaco. Il est envasé. Sur ce marché là, nous avons enlevé 2000 m3 de sédiments pour permettre aux pêcheurs de circuler librement. Ici vous avez une machine qui est un water master », explique Arthur Trébeau, gérant de l’entreprise TTTM, propriétaire du water master, basée à Basse-Pointe. L’engin hydraulique vient de loin, du nord de l’Europe. « C’est une machine qui sort de Finlande. Elle est multifonction. Nous pouvons pomper par succion hydraulique. Nous pouvons faire par curage. »
Le water master pourrait même faire son affaire des algues brunes. « Nous pouvons aussi retirer les végétations envahissantes. S’il avait des sargasses, on aurait pu enlever les sargasses. » Mais là n’est pas la mission du jour. Il s’agit de rendre le port à nouveau fonctionnel et de permettre aux pêcheurs de travailler en utilisant sereinement leur outil de travail et rendre une circulation plus aisée aux plaisanciers. « Aujourd’hui, on est en train de retirer les sédiments du port par succion ou pompage. Nous avons encore 2000 m3 à retirer et nous le rejetons là où on nous a donné l’autorisation. C’est une opération qui va durer à peu près trois jours. On va travailler de 7 heures à 17 heures pour ne pas avoir à faire les aller retour Basse-Pointe – Fort-de-France. »
Cette intervention a été réalisée par la Cacem, à la demande de la Ville de Fort-de-France. Le prochain curage est sera opéré à Volga à partir de ce lundi et ceux de canal Alaric et de l’embouchure de la rivière Madame le seront prochainement.
Laurianne Nomel