Il s’adressait à une consultation des parties prenantes sur la réforme du programme scolaire qui s’est tenue récemment à la salle paroissiale de Goodwill.
« Je milite pour la réforme de l’éducation depuis très longtemps. Même lorsque j’enseignais, aucun élève n’aurait pu obtenir un A dans ma classe, que ce soit au lycée de Portsmouth ou à l’université, sans participation en classe », a-t-il déclaré. « Vingt-cinq pour cent de ma note était due à la participation en classe. »
Il a poursuivi : « Vous deviez parler, vous deviez faire des recherches, vous deviez écouter les nouvelles, vous deviez faire des discours improvisés ou préparés, vous deviez poser des questions, vous deviez répondre à des questions, vous deviez vous engager. »
Le Premier ministre a souligné qu’il avait toujours dit aux étudiants que 99 % de leur engagement dans le domaine public se fait par voie orale, « et non par écrit ».
« Personne ne vous demandera d’écrire une dissertation de 600 mots. On vous demandera de prendre la parole et d’être présent pour échanger et écouter les autres », a expliqué Skerrit. « Il est donc nécessaire de faire évoluer le système afin de continuer à former des étudiants compétitifs et capables de survivre dans un monde très difficile… »
En mai 2025, le Premier ministre a qualifié le modèle actuel de désuet et de préjudiciable au développement des élèves. Un communiqué de l’OPM a indiqué que le Premier ministre avait indiqué, lors d’une conférence de presse le lundi 26 mai, qu’une refonte était prévue.
Lors de la conférence de presse, le Premier ministre Skerrit a critiqué le système éducatif actuel, citant notamment le programme des élèves du primaire, qu’il a qualifié de « ridicule » compte tenu de son ampleur, qui comprend jusqu’à 13 matières. Il a proposé un programme simplifié, axé sur des matières fondamentales telles que l’anglais, les mathématiques, les sciences sociales, l’histoire et les sciences sociales. Il a également souligné l’importance des compétences pratiques, notamment l’agriculture, la menuiserie, l’art et l’éducation civique.
Dans son discours, Skerrit a souligné les lacunes du système actuel : « Nous ne construisons pas une culture de collaboration. Nous ne construisons pas une culture de coopération. Nous ne formons pas les élèves avec des compétences analytiques, un esprit critique et une compréhension. » Il a insisté sur la nécessité d’une approche pédagogique qui reconnaisse la diversité des styles d’apprentissage, des talents et des intelligences des élèves.
Le communiqué indique également que le Premier ministre a souligné l’importance des activités parascolaires, telles que la musique et le sport, pour favoriser le travail d’équipe et la collaboration entre les enfants. Il a mis en garde contre le fait de laisser passer une nouvelle année scolaire dans ce qu’il a qualifié de « situation déprimante » pour les élèves, prévenant que l’absence de réforme du système pourrait entraîner la perte d’une génération entière.
Selon Skerrit, le système éducatif doit s’adapter aux réalités contemporaines, notamment aux progrès technologiques et à l’essor de l’intelligence artificielle, pour mieux préparer les étudiants à l’avenir.