La Dominique a choisi de ne pas participer au vote sur la « Déclaration de New York », qui exprimait son soutien à un État palestinien aux côtés d’Israël. Adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le vendredi 12 septembre, cette déclaration vise à définir des mesures concrètes en vue d’une solution à deux États dans un contexte de conflits persistants.
L’agence de presse Reuters a rapporté que la résolution avait été présentée à la suite d’une conférence internationale organisée en juillet à l’ONU par l’Arabie saoudite et la France pour régler le conflit israélo-palestinien de longue date. Il convient de noter que les États-Unis et Israël se sont abstenus de participer à la conférence de juillet.
Aujourd’hui, l’Assemblée générale a approuvé la déclaration à une écrasante majorité, avec 142 votes pour, 10 contre et 12 abstentions. La résolution a reçu le soutien de tous les pays arabes du Golfe, mais s’est heurtée à l’opposition d’Israël, des États-Unis et de plusieurs autres pays comme l’Argentine, la Hongrie et les Palaos.
Le document soulignerait l’importance d’actions immédiates, irréversibles et mesurables pour faire progresser les efforts de paix entre Israël et les Palestiniens. Ce vote précède une réunion des dirigeants mondiaux prévue le 22 septembre lors de la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies, où plusieurs pays, dont la Grande-Bretagne, devraient reconnaître officiellement un État palestinien, a indiqué Reuters.
La déclaration de sept pages condamne les récentes violences, notamment les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui ont déclenché le conflit en cours à Gaza. Elle critique également la réponse militaire d’Israël à Gaza, citant les dommages aux infrastructures civiles, les sièges et la famine comme facteurs contribuant à une grave crise humanitaire.
Le document appelle à une cessation immédiate des hostilités à Gaza et soutient le déploiement d’une force internationale de stabilisation sous l’autorité du Conseil de sécurité de l’ONU.