OECS
Castries, Sainte-Lucie – 23 septembre 2025 – Les chefs de gouvernement des programmes d’investissement dans la citoyenneté participants des États des Caraïbes orientales ont annoncé aujourd’hui la signature d’un accord visant à renforcer davantage l’intégrité, la transparence et la durabilité des programmes de citoyenneté par investissement (CIP) offerts par les cinq États membres grâce à la création d’une autorité de régulation régionale.
Ces réformes ont été élaborées à travers de vastes consultations régionales et internationales avec les acteurs du secteur de la CBI et des partenaires internationaux tels que les États-Unis, le Royaume-Uni et la Commission européenne.
Au cours des deux dernières années, les États membres de l’OECO, à savoir Antigua-et-Barbuda, le Commonwealth de Dominique, Grenade, Saint-Kitts-et-Nevis et Sainte-Lucie, ont engagé un dialogue intensif avec des partenaires mondiaux et ont convenu d’adopter des principes régionaux qui réaffirment la légitimité et la nécessité des revenus du CIP pour les petites économies insulaires.
Dispositions clés
- Création d’un régulateur régional
Les États membres de l’OECO promulgueront la législation habilitante pour établir l’ Autorité de régulation de la citoyenneté par investissement des Caraïbes orientales (ECCIRA) d’ici octobre 2025. Cet organisme supervisera toutes les activités CBI/CIP, garantissant des normes uniformes, une surveillance rigoureuse et la conformité dans tous les États participants.
2. Sécurité renforcée et diligence raisonnable
- Collecte obligatoire de données biométriques auprès de tous les nouveaux candidats au moment de l’entretien.
- Collecte de données biométriques pour les candidats précédemment approuvés au moment du renouvellement du passeport.
- Des exigences de résidence et de liens authentiques plus strictes pour les candidats approuvés.
- Un contrôle approfondi soutenu par le Centre de communications régional conjoint (JRCC) IMPACS de la CARICOM , avec un personnel élargi et des capacités technologiques financées par les revenus du CBI/CIP.
3. Transparence et responsabilité
- Normes contraignantes pour toutes les unités nationales CBI/CIP et les agents agréés.
- Rapports publics annuels sur les mesures de conformité et d’application.
- Registres régionaux des demandeurs, des titulaires de licence et des développeurs pour prévenir les abus du système.
4. Conformité et application
- Amendes et pénalités administratives pour les unités CBI/CIP et les titulaires de licence
- Révocation pour non-respect et inexécution des obligations contractuelles
5. Durabilité et résilience économiques
Un seuil d’investissement minimum régional de 200 000 USD a été adopté, garantissant que les programmes restent crédibles tout en continuant à financer les infrastructures essentielles, la résilience climatique et les initiatives de développement social.
Engagement avec des partenaires mondiaux
Ces réformes sont le fruit d’un dialogue continu et constructif :
- Tables rondes États-Unis-Caraïbes en 2023 et 2024.
- Engagement de la CE à la Dominique (janvier 2024)
- Consultations entre le Royaume-Uni, les États-Unis et la CE à Grenade (août 2024) et à Londres (janvier 2025).
- Consultations des parties prenantes avec les professionnels de l’industrie, les procureurs généraux, les secrétaires financiers et la société civile (mars-août 2025).
Les partenaires internationaux ont reconnu que le démantèlement des programmes CIP dévasterait les économies des petits États insulaires en développement, qui dépendent de ces revenus pour leur stabilité budgétaire, leur résilience face aux chocs climatiques et leur reprise post-pandémique.
Les gouvernements s’unissent pour garantir que leurs programmes de citoyenneté par investissement respectent les normes internationales les plus strictes en matière de transparence et de responsabilité. Ces réformes témoignent de leur engagement à préserver la sécurité mondiale tout en préservant un outil de développement légitime, indispensable à la survie et à la prospérité de leurs nations.