St.Lucia news
Par Keryn Nelson
Le ministre cambodgien des Affaires étrangères, Prak Sokhonn, et le ministre sainte-lucien des Affaires extérieures, Alva Baptiste, ont signé un communiqué au siège des Nations unies à New York le 26 septembre.
(Photo : Ministère cambodgien des Affaires étrangères / Facebook)
Le ministère des Affaires étrangères de Sainte-Lucie présente l’établissement de nouvelles relations diplomatiques avec le Cambodge comme une étape vers une coopération renforcée dans les domaines du tourisme, de la résilience climatique et de l’investissement.
L’accord officiel, signé le 26 septembre lors de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, marque le début des relations officielles entre les deux pays.
Le ministre des Affaires étrangères du Cambodge, Prak Sokhonn, et le ministre des Affaires extérieures de Sainte-Lucie, Alva Baptiste, ont signé le communiqué au nom de leurs gouvernements respectifs.
Janelle Modeste-Stephen, secrétaire permanente au ministère sainte-lucien des Affaires extérieures, a décrit cet accord comme un renforcement significatif de la coopération Sud-Sud.
« C’est vraiment une bonne avancée pour nous deux, en tant que pays du Sud global », a-t-elle déclaré au St Lucia Times. « Et comme nous le savons bien, les deux pays dépendent fortement du tourisme. En partageant nos meilleures pratiques, nous pourrions échanger des enseignements d’un bout à l’autre du globe. »
Elle a également souligné que Sainte-Lucie et le Cambodge font face à des défis communs en tant qu’petits États vulnérables, en particulier dans le domaine de la résilience climatique.
« Il y a beaucoup de discussions autour de la diplomatie climatique et de la résilience. Nous sommes tous deux vulnérables aux risques climatiques, qu’il s’agisse de tempêtes, d’inondations ou de sécheresses », a expliqué Modeste-Stephen. « Je pense que la coopération en matière de stratégies d’adaptation, de réduction des risques de catastrophes et de recherche de financements pourrait renforcer les deux parties. »
Au-delà du climat et du tourisme, le ministère voit dans cette nouvelle relation un levier potentiel pour l’investissement et les partenariats techniques.
« Lorsqu’on établit des relations diplomatiques, il y a la possibilité d’investissements, d’opportunités économiques, que ce soit pour le commerce, l’agriculture ou l’assistance technique », a-t-elle noté.
Elle a aussi mis en avant les perspectives d’échanges culturels et éducatifs.
« Avec une telle relation, il y a plus d’opportunités d’échanges culturels, d’échanges entre les peuples, que ce soit par des bourses, des échanges étudiants ou artistiques », a-t-elle ajouté. « Cela peut enrichir le Cambodge, et lorsque leurs ressortissants viendront à Sainte-Lucie, nous découvrirons leur culture également. »
Cet accord avec Sainte-Lucie intervient après l’établissement, en juillet dernier, de relations diplomatiques entre le Cambodge et les îles Cook, dans le cadre d’une stratégie d’élargissement de l’engagement international du pays d’Asie du Sud-Est auprès des petits États insulaires.