L’ouverture du premier magasin permanent de Shein au BHV à Paris a provoqué une forte mobilisation.Des militants écologistes et féministes sont descendus dans la rue pour dénoncer les pratiques du géant chinois de la fast fashion :vente de poupées pédopornographiques, conditions de travail abusives et pollution massive.
Face à la colère, le gouvernement français a réagi.
Il a suspendu temporairement la plateforme Shein, après l’ouverture d’une enquête judiciaire.
La marque, déjà condamnée à 191 millions d’euros d’amendes pour pratiques trompeuses, a annoncé la suspension de sa marketplace en France, le temps de corriger les dérives de certains vendeurs tiers.
Mais malgré ces scandales, Shein prévoit encore cinq nouvelles ouvertures en province.
Une expansion désormais compromise par la pression judiciaire et la procédure gouvernementale.
Cette affaire s’inscrit dans le cadre de la loi française « anti-fast-fashion », votée en 2024 et renforcée en 2025, qui vise à réguler les plateformes asiatiques comme Shein et Temu.
Le texte prévoit :
• un malus environnemental jusqu’à 10 € par article d’ici 2030 ;
• une taxe de 2 à 4 € sur les petits colis importés hors Union européenne ;
• une limitation de la publicité et des influenceurs ;
• et une obligation d’information écologique sur les produits.
Toujours en discussion au Parlement, cette loi fait de la France le premier pays à encadrer la fast fashion, et ouvre la voie à une directive européenne sur la responsabilité environnementale du textile.



