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«Nous sommes ici pour mettre en avant toutes les demandes populaires qui ont surgi lors de nos discussions, nous appelons à arrêter les fausses solutions», précise le Chilien Eduardo Giesen, en charge de l’antenne sud-américaine et caribéenne de l’ONG. Pendant quatre jours (du 12 au 16 novembre), le «sommet des peuples» a transformé le campus de l’université fédérale du Pará, à Belém, en une fourmilière de débats populaires. Organisé en parallèle de la COP30, cet événement a été l’occasion de faire entendre des alternatives aux discours technocratiques.
Plus de 20 000 personnes issues de 1 100 organisations du monde entier ont planché sans répit sur une liste de priorités et de solutions concrètes pour tendre vers la justice climatique. Point d’orgue de ce cri global : la marche pour le climat. Elle a rassemblé plus de 50 000 participant·es qui ont parcouru 4,5 kilomètres sous un soleil ardent afin de porter la voix de celles et ceux qui sont invisibilisé·es par les négociations officielles.
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