« Nous devons dire clairement ce que nous avons fait, ce que nous n’avons pas pu faire, et ce que nous voulons encore accomplir pour le Marigot. »
Joseph Péraste face à nos questions
Dimanche 30 novembre, au domicile de M. Jocelyn Neizelien, le Rassemblement des Forces Progressistes Marigotines (RFPM) organisait une rencontre dédiée au bilan de mandature de son président. Notre envoyé spécial, Roland Dorival, était présent pour recueillir les propos de Joseph Péraste, qui s’est prêté à un échange direct sur le travail accompli depuis 2020 et les perspectives à venir.
Cet entretien éclaire la démarche du RFPM à un moment clé, alors que doit s’ouvrir la réflexion collective sur une éventuelle candidature aux municipales.

Pourquoi avoir organisé cette réunion aujourd’hui ?
Joseph Péraste : Cette réunion s’imposait. Avec le mouvement, nous avons décidé de présenter un bilan de mandature. En 2020, lorsque nous nous sommes portés candidats, nous avions défini un programme, des engagements précis. Six ans plus tard, il est normal et même indispensable d’évaluer ce qui a été fait, ce qui a été tenu, ce qui a évolué.
Il fallait donc l’exposer à nos adhérents, à nos sympathisants et à nos militants. C’est une démarche de transparence, mais aussi un moment important pour réfléchir ensemble à la suite.
Ce bilan permettra-t-il de décider si vous serez candidat aux prochaines municipales ?
Joseph Péraste : La réunion a pour but d’exposer les résultats, mais aussi de poser les bases d’une décision collective. Je ne peux pas dire à cet instant si je serai le candidat. Je suis un démocrate, et je maintiens que c’est au mouvement de désigner la personne qui représentera le Rassemblement des Forces Progressistes au Marigot.
Bien sûr, je suis président du mouvement, mais cela ne fait pas automatiquement de moi le candidat. La décision appartient au collectif, pas à une seule personne.
Vous restez néanmoins une figure centrale du mouvement. Quel est aujourd’hui votre rôle ?
Joseph Péraste : Je suis effectivement président du RFPM, mais je ne suis pas maire. Cette distinction est essentielle. Mon rôle est d’animer, coordonner, impulser, mais toujours dans le respect de la collégialité. Le bilan présenté aujourd’hui n’est donc pas celui d’un homme seul, mais celui d’un engagement collectif.
Propos recueillis par Roland Dorival – Photo © R. Dorival




