Par Rédaction.
Le vendredi 7 février 2025, deux jeunes touristes américaines, âgées de 20 et 24 ans, ont été attaquées par un requin près de Bimini Bay, aux Bahamas. L’une d’elles a été grièvement blessée, avec le pied “déchiqueté” selon ses déclarations. Les deux victimes ont reçu des soins sur place avant d’être rapatriées en Floride pour des traitements supplémentaires. 
Cette attaque s’inscrit dans un contexte d’augmentation des rencontres entre humains et requins, souvent attribuée à des facteurs tels que le réchauffement des eaux et la surpêche, qui poussent ces prédateurs à se rapprocher des côtes.
Aux Bahamas, les attaques de requins impliquent principalement trois espèces : le requin-tigre, le requin bouledogue et, dans une moindre mesure, le requin océanique (longimane). Ces espèces sont connues pour leur comportement opportuniste et leur présence fréquente dans les eaux chaudes où les activités humaines sont nombreuses.
Les autorités locales et les experts en faune marine rappellent que, bien que les attaques de requins restent rares, elles peuvent être exacerbées par des comportements humains tels que la baignade dans des eaux troubles, le port d’objets brillants ou encore la présence de poissons appâts à proximité.
Le ministère du Tourisme des Bahamas a réitéré ses recommandations de prudence pour les visiteurs pratiquant des activités nautiques, en encourageant notamment la baignade dans des zones surveillées et en évitant de nager à l’aube ou au crépuscule, moments où les requins sont généralement plus actifs.
Les scientifiques soulignent également que les Bahamas abritent l’une des populations de requins les plus diversifiées au monde, en partie grâce à des politiques de conservation strictes, notamment l’interdiction de la pêche aux requins depuis 2011. Cette protection favorise la coexistence entre les humains et ces prédateurs essentiels à l’équilibre des écosystèmes marins.
Les deux victimes ont exprimé leur gratitude d’avoir survécu à cette épreuve, mais ont indiqué qu’elles n’envisageaient pas de retourner nager dans l’océan de sitôt.