Le cannabis est apparu il y a 28 à 34 millions d’années. Au cours des 30 derniers millions d’années, il a transformé le dioxyde de carbone grâce à l’énergie solaire en un superaliment nutritionnel remarquable.
Les superaliments comprennent une catégorie de légumes verts à feuilles. Le carbone circule entre les plantes et les animaux via le CO₂.
Les animaux expirent du CO2, puis les plantes transforment ce CO2 en glucides et en sucres essentiels à la vie, qui nourrissent tous les animaux et les insectes.
Le cannabis se distingue des autres superaliments par la complexité des nutriments qu’il apporte, tant à des fins préventives que thérapeutiques. En effet, le cannabis, pierre angulaire de la santé nutritionnelle, a évolué parallèlement à l’évolution humaine pour fournir tous les acides aminés essentiels, flavonoïdes et terpènes, à tous les vertébrés et invertébrés.
De plus, pendant trente millions d’années, le cannabis a été consommé à l’état brut, non psychoactif. Dans la mythologie grecque, on raconte que le Titan grec Prométhée a défié Zeus et offert le don du feu aux humains. Ces derniers ont alors choisi de fumer, de cuire, de faire sauter et de vapoter pour décarboxyler l’acide THC, un nutriment non psychoactif, en THC.
Enfin, et c’est important, au tournant du 19e siècle, les attributs préventifs et médicinaux du cannabis ont été intégrés à la pharmacopée nationale des États-Unis dans plus de 143 médicaments.
En conclusion, lorsque nous limitons notre consommation de cannabis aux produits chauffés, nous jetons par inadvertance le cannabis nutritionnel sous le bus !
Par William Courtney, MD en partenariat limité avec Marcia B. Moulon, Esq., LLB (Hons), LLM (IP), LEC, EFB
Avocat et conseiller juridique (NY, États-Unis) et avocat (France, UE et Europe), avocat (Dominique/CARICOM/OECO),
Avocat (admis à la Barbade)



