L’administration américaine affirme avoir intensifié sa lutte contre le narcotrafic maritime en menant une campagne militaire inédite dans la Caraïbe et le Pacifique, revendiquant la destruction d’au moins dix embarcations vénézuéliennes depuis septembre 2025.
Une campagne militaire sans précédent
Depuis début septembre 2025, les États-Unis, sous la présidence de Donald Trump, ont lancé plusieurs opérations navales ciblant les bateaux présumés utilisés par des cartels vénézuéliens pour le trafic de drogue dans la région caraïbe et jusqu’au Pacifique. En quelques semaines, Washington revendique la destruction de dix navires et la mort de dizaines de suspects qualifiés de « narcoterroristes » par l’administration américaine.
Des communiqués officiels aux bilans contestés
Aux annonces de la Maison-Blanche et du Pentagone répondent les contestations du gouvernement vénézuélien, qui dénonce une « agression militaire » et rappelle que plusieurs incidents se sont produits dans des zones grises du droit international. Si les chiffres sont relayés par les principaux médias internationaux, l’identification précise des bateaux coulés et des victimes reste difficile à documenter de façon indépendante.
Polémique sur la légalité des frappes
La campagne américaine soulève de vives réactions chez les juristes et observateurs internationaux, certains pointant du doigt des « violations du droit maritime » et l’absence de preuves publiques détaillées sur l’implication de tous les navires visés dans le trafic illicite. Caracas multiplie les protestations diplomatiques auprès de l’ONU et des partenaires régionaux, dénonçant une stratégie de « déstabilisation » à grande échelle.
Quelles répercussions régionales ?
Ce regain de tension dans la zone caraïbe entraîne une militarisation croissante du secteur maritime, avec le déploiement de porte-avions américains et la crainte d’une escalade en cas d’incident majeur entre forces armées nationales. De nombreux pays voisins observent la situation avec préoccupation, face au risque d’extension des confrontations bien au-delà du Venezuela.
Jean-Paul BLOIS



