Close Menu
ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités créatives de ANTILLA concernant l'art, le design et les affaires

    Les tendances du moment

    La Martinique doit saisir l’opportunité fintech pour devenir un acteur caribéen

    septembre 27, 2025

    Taxe Zucman : des patrons français défendent la justice fiscale

    septembre 26, 2025

    La délégation de la Dominique participe au 18e Sommet des coopératives de crédit de l’OECO à Saint-Kitts

    septembre 26, 2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    • Rubriques
      • Art/Culture
      • Ecologie / Environnement
      • Patrimoine
      • Entreprises
      • Le Regard de Gdc
      • Édito de Henri PIED
      • Politics
      • Santé
      • Sports
      • Caraïbe
    • Newsletter 
    • Publicité
    • Contact
    annonces
    ABONNEMENT
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    Home » Génocide à Gaza ? Le chef de l’ONU s’en remet aux juges, mais dénonce l’intolérable
    Actualité

    Génocide à Gaza ? Le chef de l’ONU s’en remet aux juges, mais dénonce l’intolérable

    septembre 17, 2025Aucun commentaire
    Facebook LinkedIn WhatsApp
    UN Photo/Eskinder Debebe Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU, à New York (photo d'archives).

    16 septembre 2025 À l’ONU

    À quelques jours du grand rendez-vous diplomatique de septembre, la traditionnelle conférence de presse de pré-rentrée du Secrétaire général de l’ONU a été dominée lundi par une question pressante : faut-il qualifier les opérations israéliennes à Gaza de génocide ? António Guterres s’en remet aux juges de La Haye, tout en condamnant une réalité « absoluement intolérable ».

    « L’histoire ne vous jugera-t-elle donc pas sévèrement ? » Dans la salle de presse du siège des Nations Unies, à New York, la question posée par un journaliste a semblé piquer au vif António Guterres. Le diplomate d’origine portugaise, dont le second mandat arrivera à expiration fin 2026, est pourtant rompu à cet exercice auquel il se plie chaque année depuis 2017 : une discussion à bâtons rompus avec les médias, juste avant que les chefs d’État et de gouvernement du monde entier ne déferlent sur la Grande Pomme pour le coup d’envoi de la nouvelle session de l’Assemblée générale.

    Tweet URL

    À l’origine de la question, un rapport, publié lundi, dans lequel une commission d’enquête indépendante mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU accuse Israël de génocide à Gaza. Depuis le début de la guerre, déclenchée le 7 octobre par une attaque du Hamas dans le sud d’Israël, dans laquelle 1.200 personnes ont trouvé la mort, l’armée israélienne a tué plus de 60.000 Palestiniens dans l’enclave.

    Entre autres crimes, le rapport reproche au pays le meurtre d’un « nombre sans précédent de Palestiniens », l’imposition d’un blocus humanitaire ayant conduit l’ONU à déclarer l’état de famine, le 22 août dernier, et la destruction systématique des hôpitaux et écoles de la bande.

    Condamnation de l’horreur

    Interrogé sur les conclusions de cette enquête indépendante, M. Guterres a jugé qu’il n’était « pas dans les attributions du Secrétaire général de déterminer légalement le génocide ». Cela relève plutôt, a-t-il ajouté, des compétences de la Cour internationale de Justice, la plus haute juridiciton onusienne basée à La Haye, qui est saisie depuis 2023 d’une plainte pour génocide portée par l’Afrique du Sud.

    Le Secrétaire général s’est toutefois empressé de condamner, comme il le fait de manière quasiment quotidienne depuis deux ans, « l’horreur » de la guerre menée par Israël, qui a lancé lundi une offensive terrestre de grande ampleur dans la ville de Gaza. « Nous assistons à des meurtres massifs de civils sans équivalent avec aucun conflit depuis que je suis Secrétaire général », a-t-il déploré.

    Ce qu’il s’est gardé de nommer, M. Guterres l’a donc décrit par le menu : la destruction massive de quartiers, la famine organisée, les hôpitaux hors d’usage, l’exode forcé. « Indépendamment des noms donnés, la vérité est que c’est moralement, politiquement et légalement intolérable », a-t-il martelé.

    Une médiation vitale

    Face aux blocages, le chef de l’ONU mise sur les leviers diplomatiques encore ouverts. Le Qatar a notamment annoncé qu’il était prêt à reprendre sa médiation entre Israël et le Hamas, interrompue la semaine dernière par une frappe israélienne visant des responsables du Hamas à Doha. « Cette médiation est absolument vitale […] pour instaurer un cessez-le-feu immédiat avec la libération immédiate et inconditionnelle des otages et la distribution d’une aide humanitaire efficace », a-t-il estimé. Reste que, selon lui, « il ne semble pas qu’Israël soit intéressé par une négociation sérieuse pour un cessez-le-feu et la libération des otages ».

    Quant à l’hypothèse d’une force internationale de protection, M. Guterres n’a laissé place à aucune illusion : « Elle sera rejetée par Israël et, je crois, également par les États-Unis ».

    Une question de « sémantique » ?

    Alors, face à la question de avoir si l’histoire l’accusera de frilosité dans l’emploi du terme « génocide », il a répondu avec force : « L’histoire retiendra que nous étions en première ligne dans la lutte pour la défense des intérêts du peuple palestinien. […] L’histoire retiendra que nous avons occupé une position de leader dans la défense des droits du peuple palestinien, dans la promotion d’un État palestinien. C’est ce dont l’histoire se souviendra, pas une question de sémantique ». Et de conclure : « Indépendamment de la définition, le problème n’est pas le mot. Le problème, c’est la réalité ».

    Le dernier fil : la solution à deux États

    Alors que certains responsables israéliens écartent publiquement toute perspective d’un État palestinien, M. Guterres a rappelé l’évidence qui demeure, à ses yeux, incontournable : « Quelle est l’alternative ? C’est le seul État dans lequel un peuple est privé de ses droits fondamentaux, un État où des personnes sont expulsées de leurs terres. Est-ce possible au 21e siècle ? » Pour lui, la solution à deux États, l’un israélien, et l’autre palestinien, vivant en paix l’un à côté de l’autre, reste donc la seule alternative viable pour préserver la paix.

    À l’heure où de nouveaux pays ont annoncé leur intention de reconnaître la Palestine comme État, lors d’un sommet international qui aura lieu le 22 septembre à l’initiative de la France et de l’Arabie saoudite, le Secrétaire général a jugé essentiel de « réaffirmer le droit du peuple palestinien à l’autodétermination » et de rappeler qu’« un État unique avec l’asservissement du peuple palestinien sans droits est absolument intolérable ».

    Une ONU fragilisée mais obstinée

    Interpellé sur l’impuissance du Conseil de sécurité, paralysé par le droit de véto, M. Guterres n’a pas masqué sa frustration.

    Mais il a refusé l’ultime geste symbolique qui lui a été suggéré par un journaliste : celui de démissionner. « Je pense que ma démission serait bien accueillie par tous ceux qui se comportent mal », a-t-il spéculé. « Je ne leur ferai donc pas ce plaisir »

    Share this:

    • Facebook
    • X

    Articles similaires

    Partager. Facebook LinkedIn WhatsApp
    Article précèdent Le diocèse de Roseau annonce un service jubilaire pour les forces de l’ordre et les services juridiques
    Article suivant Israël commet un génocide à Gaza, affirme une commission d’enquête de l’ONU

    ARTICLES SEMBLABLES

    Un fonds d’aide pour les entreprises touchées par les troubles de la fin de l’année 2024

    septembre 26, 2025

    Élevage : plus de 500 attaques de chiens ont été recensées depuis le début de l’année

    septembre 26, 2025

    À l’ONU, le climat résiste à Trump : une centaine de pays réaffirment leurs engagements

    septembre 25, 2025
    Ajouter un commentaire
    ECRIVEZ UN COMMENTAIRE Cancel Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

    Actualités de la Caraïbe
    Caraïbe

    La délégation de la Dominique participe au 18e Sommet des coopératives de crédit de l’OECO à Saint-Kitts

    Caraïbe septembre 26, 2025

    Dominica News Online – Vingt-trois représentants de la Dominique participent actuellement au 18e Sommet…

    Share this:

    • Facebook
    • X

    Les responsables de la santé des îles Caïmans contestent l’avertissement américain concernant le paracétamol et l’autisme

    septembre 26, 2025

    L’utilisation de l’IA par le plaignant pour citer des cas lui vaut un avertissement sévère de la part du juge

    septembre 26, 2025

    Opinion : Former les Caïmanais à l’avenir de l’intelligence artificielle

    septembre 26, 2025
    INSCRIVEZ-VOUS EN CLIQUANT SUR L’IMAGE
    Publiez vos annonces Légales
    EXPOSITION / MARCHÉ D’ART
    ASSURANCE-VIE

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités de Antilla Martinique.

    Merci ! Votre demande a bien été prise en compte.

    Consultez les annonces légales
    Consulter nos anciens numéros
    Nos différentes rubriques
    Archives
    INSCRIVEZ-VOUS EN CLIQUANT SUR L’IMAGE
    © 2025 Copyright ANTILLA. Tous drois réservés. Programmé par ANTILLA.
    • CONTACTEZ-NOUS
    • MARKETING
    • MENTIONS LÉGALES
    • CONSULTEZ LES ANNONCES LÉGALES

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.