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    Guadeloupe : la crise de l’eau s’aggrave, entre coupures massives et colère sociale

    octobre 24, 2025Mise à jouroctobre 24, 2025Aucun commentaire
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    Depuis le 22 octobre, de nouvelles perturbations plongent plusieurs communes dans la pénurie. Réseaux vétustes, gestion complexe et actions en justice alimentent une crise devenue structurelle.

     

    Coupures massives depuis le 22 octobre 2025

    La Guadeloupe traverse actuellement une aggravation notable de sa crise de l’eau, marquée par des coupures simultanées, des infrastructures dégradées et une exaspération croissante de la population. Depuis le 22 octobre, plusieurs communes — notamment Basse-Terre, Saint-Claude, Morne-à-l’Eau et Anse-Bertrand — sont lourdement impactées par des coupures d’eau prolongées, consécutives à de fortes précipitations ayant endommagé les captages et obstrué les unités de traitement de Morne-Houel et de Beauvallon.

    Les équipes techniques du SMGEAG (Syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de la Guadeloupe) peinent à rétablir la distribution. Le retour à la normale dépend désormais de conditions météorologiques instables, rendant incertaine toute reprise complète avant plusieurs jours.

    Un réseau vétuste et un taux de fuite alarmant

    Derrière la crise actuelle se cache un problème structurel ancien. Le réseau d’eau guadeloupéen, souvent qualifié de « passoire hydraulique », affiche un taux de fuite estimé à 70 %, soit l’un des plus élevés de France. Le taux de renouvellement des canalisations, inférieur à 0,5 % par an, reste très en deçà du seuil recommandé de 1,5 à 2 % à l’échelle nationale.

    Certaines conduites, installées il y a plus d’un demi-siècle, n’ont jamais été remplacées. Résultat : la maintenance préventive est quasi impossible, et les ruptures se multiplient à chaque intempérie ou variation de pression.

    « Tant qu’on ne renouvellera pas massivement les canalisations, les tours d’eau resteront notre quotidien », alerte un technicien du syndicat.

     

    Réactions institutionnelles et plan d’investissement

    Face à l’ampleur des difficultés, l’État, la Région, le Département et le SMGEAG ont confirmé la mise en œuvre du plan d’action 2024–2027, doté de 213 millions d’euros. Ce programme vise à moderniser le réseau, à renforcer la sécurisation des captages et à sortir 50 000 habitants des tours d’eau d’ici 2026.

    En parallèle, le SMGEAG a voté, en septembre dernier, la création d’une régie unique de l’eau, opérationnelle au 1er janvier 2026, chargée d’unifier la gestion de l’eau potable, de l’assainissement et des eaux pluviales. L’objectif : rationaliser les interventions, mutualiser les compétences et rétablir la confiance d’usagers de plus en plus méfiants.

    Mécontentement social et actions juridiques

    Sur le terrain, la colère gronde. En septembre 2025, plus de 200 plaintes pénales ont été déposées par des habitants du Gosier pour non-distribution d’eau potable, une première dans l’histoire du territoire. Ces démarches, initiées avec le soutien d’associations citoyennes, traduisent le ras-le-bol d’une population confrontée depuis des années à un service public défaillant, malgré les multiples plans de sauvetage annoncés par les pouvoirs publics.

    Les réseaux sociaux se font l’écho d’un sentiment d’abandon, tandis que plusieurs maires réclament la mise en place d’un état d’urgence hydraulique pour accélérer les procédures administratives et les travaux prioritaires.

    Des perspectives encore incertaines

    Les autorités assurent vouloir accélérer la digitalisation du suivi des réseaux, renforcer la coordination entre le SMGEAG et les opérateurs privés comme Karukér’O, et mettre en place un pilotage unifié de la distribution via capteurs et supervision à distance.

    Mais les spécialistes en conviennent : la sortie de crise ne pourra intervenir qu’à long terme, au prix de travaux d’infrastructure massifs et d’une réduction drastique des fuites.

    « Nous devons changer d’échelle. Tant que l’eau continuera à s’échapper à 70 %, aucune amélioration durable n’est possible », admet un cadre de la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DEAL).

    Entre urgence climatique, défi technique et lassitude sociale, la Guadeloupe se trouve à la croisée des chemins : celle d’un redressement hydraulique vital pour la santé publique, la cohésion sociale et la confiance des citoyens.

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