La situation alarmante en Haïti continue de s’aggraver alors que l’attention mondiale est plutôt rivée sur d’autres conflits encore plus graves existant dans d’autres parties du monde. Port-au-Prince, la capitale, est contrôlé par des gangs qui engendrent la violence et la peur. Les approvisionnements les plus essentiels sont extrêmement limités, aussi les conséquences catastrophiques naturellesn’épargnent pas cette nation comme la secousse sismique du 12 Janvier 2010. Malgré les nombreuses propositions de secours qui ont été suggérés par des organismes internationaux comme les Nations Unies, la CARICOM et d’autres agences humanitaires, les problèmes les plus complexes malheureusement persistent encore et ne font qu’aggraver la situation. L’intention d’envoyer une force de 1000 policiers venant du Kenya, n’a pas eu de succès d’autant plus qu’Haïti a une histoire marquée par des interventions militaires étrangères telles les Etats-Unis et l’ONU. Ces interventions qui remontent au début de XXe siècle n’ont pas réussi à apporter une stabilité dans le pays et non plus améliorer les causes profondes des conflits dont ce pays est menacé. L’occupation par les marines américains en 1915 et l’ONU ayant pour but de maintenir la paix, ont plutôt exacerbé la situation entrainant le renversement de dirigeants et une instabilitéchaotique.
Malgré ces interventions étrangères, Haïti est encore plongé dans une violence constante dirigée par les gangs, spécialement à Port-au-Prince. L’offre de Kenya d’envoyer un contingent de 1000 policiers a donc été accueillie avec un mélange de. scepticisme pour diverses raisons. Le premier Ministre, Ariel Henry a rejeté de facto l’offre par crainte d’aggraver la sécurité fragile de la nation.
Voici en gros la situation, en pleine crise, de ce beau pays nommé autrefois LA PERLE DES ANTILLES, mais dit-on un pays ne meurt jamais.
Juliette Labonne Hollant 29/12/23