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    Home » Le bruit : causes et conséquences
    Ecologie / Environnement

    Le bruit : causes et conséquences

    décembre 7, 2020Aucun commentaire
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    bruit : définition

     

    Pour l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO), le bruit est “un phénomène acoustique produisant une sensation auditive considérée comme gênante et désagréable”, même son de cloche chez l’Association française de normalisation (AFNOR) qui qualifie le bruit comme “toute sensation auditive désagréable et gênante, tout phénomène acoustique produisant cette sensation”.
    Selon BruitParif, “un bruit est un mélange complexe de sons produisant une sensation auditive considérée comme gênante ou dangereuse. Le bruit, ensemble de sons produit par les vibrations de l’air peut être caractérisé par sa fréquence (grave ou aigu), son niveau sonore (aussi appelé intensité), et sa durée (court ou long). Ce qui différencie le bruit d’un son c’est la perception que nous en avons. Le volume sonore se mesure en décibels (dB)

    La dose de bruit reçue dépend de l’intensité et du temps d’exposition. Pour une même durée d’exposition, quand le niveau de bruit augmente de 3 décibels, la dose de bruit reçue par l’oreille double.

    L’exposition prolongée à des niveaux de bruit intenses détruit progressivement les cellules ciliées de l’oreille interne. Elle conduit à une surdité irréversible car ces cellules ne se régénèrent pas.

    Les populations, qui se concentrent de plus en plus dans les villes et notamment dans les grandes agglomérations sont davantage exposées aux nuisances comme la pollution atmosphérique et le bruit.
    Longtemps désignée comme une nuisance plus qu’une pollution pouvant affecter clairement la santé, de nouvelles études ont montré que le bruit affecte notre bien-être comme notre santé.

    En France, selon l’ADEME, 43 % des Français disent être gênés par le bruit.
    Pire, 1 actif sur 2 en poste de travail se dit gêné par le bruit et les nuisances sonores, tous secteurs confondus (enquête Ifop-JNA “Bruit au travail, santé auditive et risques psychosociaux”).

    En Ile-de-France, le bruit représente la première source de nuisance selon la population. Les activités, les transports, mais aussi la proximité et la mauvaise isolation des logements participent à cette gêne, mal mesurée mais dont les incidences sur la santé commencent enfin à être estimés.Sur le même sujet :Au delà de l’automobile et de l’avion souvent cités à juste titre, c’est aussi chez les particuliers (multiples équipements électriques pour le bricolage, non respect du voisinage), dans les jardins (tondeuses à essence, coupe-haies électriques, bineuses électriques…), dans les parcs et sur la chaussée (souffleur aspirateur de feuilles, débroussailleuse…) que le bruit ne cesse de s’intensifier

    Enfin, le développement de la miniaturisation tend à introduire dans notre quotidien de plus en plus d’appareils dont le volume sonore nuit directement à son usager (lecteur MP3, téléphone, console de jeux…).

    Bruit : quelles conséquences sur la santé ?

    Des effets certains sur l’audition

    Les niveaux sonores élevés entraînent une altération du système auditif qui est peu adapté à les supporter durant de longues périodes. Il s’agit principalement de la dégradation d’une partie des cellules ciliées de l’oreille interne, cellules fragiles, peu nombreuses et qui ne se renouvelant pas, ce qui entraîne une perte irrémédiable de l’audition.

    Il est estimé que des troubles auditifs peuvent être observés suite à une exposition de plusieurs années à un niveau de 85 dB (voie criée, rue animée à fort trafic). Plus le niveau sonore est élevé, plus le risque est grand et la dégradation rapide. Une exposition à un niveau proche de 100 dB (discothèques, concerts, baladeurs à forte puissance) est ainsi susceptible d’entraîner des symptômes persistants et irréversibles : une baisse sensible de l’audition, des acouphènes et/ou une hyperacousie, en d’autres termes un traumatisme sonore aigu. Toutefois, ce type d’exposition n’entraîne généralement aucun trouble auditif ou seulement des troubles temporaires, tels que des acouphènes, persistant quelques heures à quelques jours. Cependant, si ces troubles sont sans gravité immédiate, le système auditif subit un vieillissement prématuré, ce qui peut conduire à une surdité précoce.

    En France, 28% de la population serait affectée par des acouphènes selon l’enquête JNA 2018.

    Bruit : les troubles du sommeil

    Parmi les autres effets physiologiques du bruit, un des principaux concerne les perturbations du sommeil avec une difficulté d’endormissement, des troubles du sommeil (niveaux sonores entre 45 et 55 dB) et des éveils au cours de la nuit (niveaux sonores supérieurs à 55 dB). Ces perturbations ont des conséquences importantes, notamment une fatigue notable, une diminution de la vigilance, de l’efficacité au travail ou de l’apprentissage durant l’enfance.

    Bruit : les risques cardiovasculaires

    Par ailleurs, le bruit peut avoir des effets sur le système cardiovasculaire. A court terme, il peut augmenter la tension artérielle et transitoirement le rythme cardiaque. Des études ont démontré que l’exposition chronique au bruit est un facteur de risque de mortalité cardiovasculaire. Dans toute l’Europe, 48 000 cas de cardiopathie ischémique par an peuvent être attribués à l’exposition au bruit, en particulier au bruit de la circulation routière.

    Fin 2020, pour la première fois, une étude menée par des chercheurs de Swiss TPH a révélé que le bruit aigu des avions pendant la nuit peut entraîner des décès cardiovasculaires dans les deux heures suivant l’exposition au bruit des avions. Ainsi, le risque de décès cardiovasculaire augmente de 33 % pour les niveaux de bruit nocturne entre 40 et 50 décibels et de 44 % pour les niveaux supérieurs à 55 décibels.

    Enfin, certaines études montrent également une augmentation à plus long terme de certaines pathologies (angine de poitrine, hypertension et infarctus du myocarde) même si le lien n’est pas encore clairement établi.

    Des effets psychologiques plus subjectifs

    La principale plainte concerne la gêne ressentie. Il est difficile de fixer le niveau où commence l’inconfort puisque la perception du bruit est subjective et la tolérance variable d’une personne à l’autre. Il semble que les caractéristiques du bruit (répétitivité, gamme de fréquence, impossibilité de le contrôler, sentiments ressentis à l’égard de la personne ou de l’activité à l’origine du bruit) aient un rôle important dans la gêne. Cette dernière peut avoir un impact sanitaire avec l’apparition de pathologies psychiatriques comme l’anxiété ou la dépression. Par ailleurs, le bruit implique un effort pour la compréhension et des difficultés de concentration, ce qui peut diminuer les performances lors de la réalisation de tâches complexes (travaux intellectuels ou d’apprentissage). Il peut aussi avoir des effets sur les comportements avec une augmentation de l’agressivité et une diminution de l’intérêt à l’égard d’autrui.

    Enfin, si la gêne diminue face à une exposition permanente au bruit (“habituation au bruit”), les fonctions physiologiques de l’individu restent affectées, même après une longue période d’exposition. De plus, la population francilienne est le plus souvent exposée simultanément ou successivement à différentes sources de bruit (circulation routière, voisinage, trafic aérien…) et les effets de cette multiexposition demeurent encore mal connus.

    Recommandations sanitaires sur le bruit

    L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande un niveau de bruit ambiant inférieur à 35 décibels (dB), pour un repos nocturne convenable. Le seuil de danger acoustique est fixé à 90 dB. Au-delà de 105 dB, des pertes irréparables de l’audition peuvent se produire. Le seuil de douleur acoustique est fixé à 120 dB. Au-delà, le bruit devient intolérable, provoquant d’extrêmes douleurs et des pertes d’audition…

    Conséquences du bruit sur la biodiversité

    Peu connu, le bruit ambiant généré par nos activités est aussi une nuisance pour la faune !
    En 2017, le fond sonore de 492 espaces protégés aux Etats-Unis a fait l’objet de millions d’heures d’enregistrement. Résultat : “à cause de la pollution anthropique, le niveau de bruit de fond est doublé dans 63 % de ces espaces et même multiplié par 10 pour 21% des zones étudiées” révèle Thierry Lengagne, chercheur au CNRS dans “L’oiseau Mag” de l’été 2018, le magazine de la LPO.

    Or, les animaux émettent communiquent via des sons et des bruits qui sont essentiels dans de “nombreux processus biologiques : le choix du partenaire, l’échange entre parents et petits, la recherche de proie ou la vigilance contre les prédateurs. Les conséquences d’une exposition au bruit peuvent donc toucher bon nombre de comportements associés à la reproduction ou à la survie des animaux” ajoute Thierry Lengagne.

    Si les oiseaux sont capables d’adapter leur communication et leurs chants, les autres animaux sont souvent impuissants et perturbés par cette pollution sonore. En témoigne la désorientation des cétacés en mer qui conduit probablement à leur échouage.
    Mais d’autres animaux sont dérangés par le bruit comme en atteste les expériences sur les moineaux et les rainettes qui génèrent alors du stress.

    Au final, la pollution sonore affecte “l’état sanitaire de l’ensemble de la biodiversité” conclut Thierry Lengagne.

    Coût économique du bruit

    Selon une étude commandée par le Conseil National du Bruit, les pollutions sonores pourraient coûter en France environ 57 milliards d’euros chaque année !

     

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