Dans cette tribune, nous partageons le texte d’Antony Rode, petit-fils de Lucien Rode — celui que beaucoup connaissaient sous le nom affectueux de « Tonton Lucien ». Orphelin de père, parti de l’Ermitage en 1935, il a tracé un chemin remarquable, guidé par le mérite, la persévérance et une force intérieure hors du commun. Son histoire, transmise aujourd’hui par son descendant, résonne comme un témoignage précieux et inspirant pour notre temps.
“C’est sûrement cet homme sans réseau qui m’a inspiré à en bâtir un pour les autres. Cette histoire, vous ne la lirez dans aucun livre d’histoire….
Mais c’est celle qui a construit la mienne.
Il s’appelait Évariste Lucien Rode.
Il venait d’un quartier défavorisé de Martinique.
Mon grand-père.
Pas les bons codes.
Pas les bons réseaux.
Mais un gamin doué pour les maths.
Et une volonté hors du commun.
En 1935, il débarque à Paris grâce à une bourse d’étude.
Merci la France— celle de l’éducation gratuite, celle qui te tend la main même quand tu n’es pas né au bon endroit.🙏🏽 🇫🇷
Admis à Cachan. Puis aux Ponts & Chaussées.
Un exploit pour l’époque.
C’était bien avant le Bumidom.
Bien avant que des milliers d’Antillais ne quittent leurs îles pour tenter leur chance en métropole.
C’est lui qui dessinera les plans de la toute première piste d’Orly.
Un gamin de rien, devenu bâtisseur du ciel.
Alors quand je dis que tu peux reconfigurer ton succès,
que tu es 100 % responsable de ta trajectoire,
ce n’est pas une punch line.
C’est mon ADN.
Mon grand-père n’a pas attendu qu’on lui donne une chance.
Il s’est donné la sienne.
Et sans le savoir, il m’a transmis plus qu’un nom : il m’a transmis une mission.
Celle de décloisonner les silos.
De faire se rencontrer des mondes qui ne se parlent pas encore.
De créer des passerelles entre ceux qui viennent d’univers différents : business, sport, échecs, tech…
C’est ce que je fais aujourd’hui avec Les sabliers.
Parce que c’est souvent au croisement des mondes que naissent les plus belles histoires.
Et parce qu’au fond, c’est ça, le vrai héritage : ouvrir la voie, pour que d’autres puissent passer à leur tour.
Je crois que chacun de nous a un pont à construire.
Et si on construisait le prochain pont ensemble ? 🤝”
PS: On ne “rejoint” pas Les Sabliers. On y est parrainé.
Pas de sponsors. Pas de prestataires.
Et c’est pour ça qu’on y rencontre des C-level qu’on ne peut croiser nulle par ailleurs.



