Close Menu
ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités créatives de ANTILLA concernant l'art, le design et les affaires

    Les tendances du moment

    Plan de rémunération de Tesla pour Elon Musk (fin 2025)

    novembre 12, 2025

    L’IA et la transformation du modèle éducatif

    novembre 12, 2025

    Shein au BHV : la polémique s’intensifie

    novembre 12, 2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    • Rubriques
      • Art/Culture
      • Ecologie / Environnement
      • Patrimoine
      • Entreprises
      • Le Regard de Gdc
      • Édito de Henri PIED
      • Politics
      • Santé
      • Sports
      • Caraïbe
    • Newsletter 
    • Publicité
    • Contact
    annonces
    ABONNEMENT
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    Home » L’édition canadienne en guerre contre les faux livres d’IA
    Littérature

    L’édition canadienne en guerre contre les faux livres d’IA

    novembre 12, 2025Aucun commentaire
    Facebook LinkedIn WhatsApp

    Source Actualitté

    À l’heure où le Canada réévalue sa stratégie sur l’intelligence artificielle et le fonctionnement de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACÉUM), l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) multiplie les interventions publiques. L’organisme, qui regroupe la majorité des maisons d’édition francophones du pays, a récemment déposé deux mémoires à Ottawa. Leur objectif : rappeler que la souveraineté culturelle n’est pas négociable, même sous la pression conjuguée des géants technologiques et des accords de libre-échange. Fondée sur la défense du droit d’auteur et de la diversité des expressions culturelles, l’ANEL réclame des politiques publiques capables d’encadrer les usages de l’IA et de préserver l’exemption culturelle du Canada dans ses traités commerciaux. Son message s’inscrit dans la continuité d’un engagement constant pour un écosystème du livre fort, équitable et durable.

    L’IA, entre promesse et péril pour le livre

    Dans son mémoire du 31 octobre 2025, l’ANEL dresse un constat alarmant : les textes générés artificiellement prolifèrent sur les plateformes numériques, usurpant parfois le nom d’auteurs réels. Ces « œuvres fantômes » nuisent à la qualité, à la confiance et aux revenus des créateurs. L’association s’inquiète d’un « pillage technologique » où les modèles de langage s’approprient sans autorisation des corpus littéraires entiers. Elle réclame la transparence sur les œuvres utilisées pour entraîner les IA et un étiquetage obligatoire des contenus générés artificiellement. Mais elle nuance : l’IA peut aussi devenir un levier — pour la gestion des métadonnées, l’analyse de marchés ou la prévention du plagiat — à condition d’un encadrement clair.

    Comme le résume le manifeste canadien, L’art est humain : « Le véritable progrès est celui qui bénéficie au plus grand nombre ».

    Libre-échange et exception culturelle : un équilibre fragile

    Trois jours plus tôt, l’ANEL remettait à Affaires mondiales Canada un mémoire sur l’ACÉUM. Elle y plaide pour le maintien intégral de l’exemption culturelle qui permet au pays de subventionner et réguler ses industries culturelles. Sans cette clause, le Canada risquerait de voir ses politiques de soutien remises en cause par des mesures de représailles commerciales.

    Le texte rappelle que la Convention de l’UNESCO sur la protection de la diversité culturelle reconnaît la culture comme « porteuse d’identités, de valeurs et de sens ». Cette reconnaissance fonde le droit des États à protéger leurs créateurs, même dans un contexte de concurrence mondiale accrue.

    Le ministre canadien de la Culture Steven Guilbeault réaffirmait : « la culture ne sera pas sur la table » lors des renégociations commerciales. Une déclaration que l’ANEL salue, tout en avertissant que la clause de représailles reste un angle mort juridique.

    Le droit d’auteur au cœur du débat

    L’association insiste sur la dérive de l’exception d’« utilisation équitable » introduite dans la Loi sur le droit d’auteur en 2012, interprétée trop largement par plusieurs établissements d’enseignement hors Québec. Cette pratique aurait entraîné des pertes de plus de 200 millions $ pour les ayants droit canadiens. L’ANEL presse le gouvernement de clarifier la loi afin de garantir une rémunération juste aux auteurs et de restaurer la confiance dans les échanges transfrontaliers.

    Une vigilance internationale partagée

    À l’échelle mondiale, les préoccupations de l’ANEL résonnent. La Rapporteuse spéciale de l’ONU pour les droits culturels, Alexandra Xanthaki, recommandait en 2025 que les États « réaffirment la valeur de la créativité humaine » et imposent aux entreprises d’IA des obligations de transparence et de diligence.

    Au croisement du numérique et du commerce, l’ANEL formule une vision de long terme : bâtir un cadre éthique et juridique qui protège la création sans freiner l’innovation. Elle appelle le Canada à se doter d’une réglementation de l’IA fondée sur la transparence, le respect de la règle de droit et la reconnaissance du travail humain.

    Préserver l’humain dans la création

    Si le secteur du livre incarne depuis toujours un équilibre entre commerce et culture, il se trouve désormais à l’épicentre d’une révolution technologique. L’ANEL rappelle que la créativité, parce qu’elle exige lenteur, réflexion et partage, reste l’antidote à la standardisation algorithmique. La protection de la culture, conclut-elle, ne relève pas d’un réflexe corporatiste mais d’un enjeu démocratique : celui de la liberté de créer et de penser.

    Share this:

    • Facebook
    • X

    Articles similaires

    Partager. Facebook LinkedIn WhatsApp
    Article précèdent Caraïbe et Afrique : bis repetita et deux fois hélas, le retour du colonialisme ! Une tribune de JM. NOL
    Article suivant Les hommages affluent pour le pasteur et sa fille décédés dans l’accident d’avion.

    ARTICLES SEMBLABLES

    Emmanuel de Reynal : « Ma rencontre avec Steve Gadet a changé ma vie »

    novembre 10, 2025

    Crise politique française : quand la théorie de la tripolarisation s’impose

    septembre 11, 2025

    Le créole n’a rien demandé » : Alain Bentolila relance le débat sur la place des langues en France

    septembre 2, 2025
    Ajouter un commentaire
    ECRIVEZ UN COMMENTAIRE Cancel Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

    Actualités de la Caraïbe
    Caraïbe

    Dominique – Message d’indépendance du Premier ministre Roosevelt Skerrit

    Caraïbe novembre 12, 2025

    Dominica News Online – Chers compatriotes dominicains, au pays comme à l’étranger, En cette fête…

    Share this:

    • Facebook
    • X

    Sété Jounen Kwéyòl Domnik

    novembre 12, 2025

    Caiman – Nick Gent : « Si j’avais su ce que je sais aujourd’hui sur les îles Caïmans »

    novembre 12, 2025

    Les hommages affluent pour le pasteur et sa fille décédés dans l’accident d’avion.

    novembre 12, 2025
    INSCRIVEZ-VOUS EN CLIQUANT SUR L’IMAGE
    Publiez vos annonces Légales
    EXPOSITION / MARCHÉ D’ART
    ASSURANCE-VIE

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités de Antilla Martinique.

    Merci ! Votre demande a bien été prise en compte.

    Consultez les annonces légales
    Consulter nos anciens numéros
    Nos différentes rubriques
    Archives
    INSCRIVEZ-VOUS EN CLIQUANT SUR L’IMAGE
    © 2025 Copyright ANTILLA. Tous drois réservés. Programmé par ANTILLA.
    • CONTACTEZ-NOUS
    • MARKETING
    • MENTIONS LÉGALES
    • CONSULTEZ LES ANNONCES LÉGALES

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.