La stratégie du gouvernement pour redresser les comptes de la France:
– 41,3 milliards d’euros d’économies dans les dépenses
– 19,3 milliards d’euros de recettes supplémentaires
– De nombreux efforts demandés aux entreprises
Cela se traduit par un Impôt sur les entreprises, la suppression de fonctionnaires, une contribution exceptionnelle des très hauts revenus …
Redresser les comptes de la France consiste pratiquement à contenir le déficit à 5% du PIB en 2025, grâce à un effort de 60 milliards d’euros.
Deux tiers de l’effort budgétaire correspondront à des baisses de dépenses. Retraites, apprentissage, santé… sont les points visés cibles par les 41,3 milliards de coupes du budget 2025 et 19,3 milliards d’euros de recettes supplémentaires pour atteindre l’objectif annoncé.
Ce seraient les grandes entreprises et les ménages les plus riches qui seront mis le plus à contribution. Mais ne seront pas oubliés les loueurs de logements meublés, ou l’ensemble des ménages, par la hausse des taxes sur l’électricité.
Sur les 20 milliards d’euros de recettes prévues dans le projet de loi de finances (PLF), 13,6 milliards devraient provenir des entreprises : suspension de la baisse de la CVAE (La CVAE, ou Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises, est un impôt local qui concerne les entreprises. Elle fait partie de la Contribution Économique Territoriale (CET), qui inclut également la CFE (Cotisation Foncière des Entreprises);
Une contribution exceptionnelle sur les bénéfices sera imposée aux grandes entreprises (environ 8 milliards d’euros). Soit au total plus de 40% de l’ensemble des recettes supplémentaires attendues dans le projet de loi de finances.
Le gouvernement taillera dans les effectifs de l’État. Le projet de loi de finances (PLF) prévoit de réduire les rangs de la fonction publique d’État de 2 201 postes, dont 1 196 au sein des ministères et 1 005 du côté des opérateurs, sur un effectif total de 2,4 millions de fonctionnaires. Le projet de le de finances comprend une surtaxe sur les ménages les plus fortunés qui s’appuie sur la contribution exceptionnelle mise en place par Nicolas Sarkozy en 2012 qui devra durer 3 ans et devrait rapporter 2 milliards d’euros en 2025.
Le budget 2025 prévoit un durcissement de la fiscalité environnementale, qui vise les transports polluants. L’automobile est concernée, avec le renforcement du malus sur les émissions de CO2, ainsi que de la taxe au poids, dite “malus masse”. Sans oublier une hausse de la taxe sur les billets d’avion.
Le projet prévoit 6 milliards d’euros de plus sur les factures d’électricité.
Les chaudières à gaz, même les plus écologiques, verront leur TVA passer de 5,5 à 20% (rapport 200 millions d’euros.
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Les principaux points du projet de loi de finances du gouvernement.
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