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Il a également été indiqué que Corneil Williams, président du RDGC, s’est adressé aux délégués dès l’ouverture, soulignant la nécessité de stratégies unifiées en matière de collecte et de gouvernance des données. Des personnalités et des partenaires influents auraient pris la parole lors de cette allocution d’ouverture, soulignant collectivement le rôle essentiel de la gouvernance des données dans la promotion du développement durable au sein de l’OECO.
Le Dr Didacus Jules, directeur général de la Commission de l’OECO, a réaffirmé l’engagement de l’organisation à améliorer les systèmes statistiques en tant qu’outils essentiels pour l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes.
Il a déclaré : « Nous cherchons concrètement à instaurer une culture des données au service du développement. La technologie et les systèmes ne suffiront pas à eux seuls. La transformation réside dans les mentalités, dans l’instauration d’une culture d’utilisation et de confiance des données. Nous devons nous engager et former nos équipes à la collecte, à l’interprétation et à l’exploitation des données. Le RDGC doit continuer à promouvoir la cohérence, à éviter les doublons et à transformer les initiatives nationales en atouts régionaux. »
L’intégration, a-t-il ajouté, va au-delà des traités officiels : elle implique de cultiver une compréhension commune. Les données constituent ce terrain d’entente, permettant aux parties prenantes de communiquer par des faits, d’appréhender les problèmes à travers le prisme des preuves et d’agir avec détermination. Jules a exhorté le Conseil à ne plus se concentrer uniquement sur la collecte de données, mais à favoriser la conviction quant à leur utilisation, à transformer l’information en informations exploitables et, in fine, à produire un impact significatif.
Dans le même temps, Elbert Ellis, représentant la Banque de développement des Caraïbes (BDC), a réitéré le partenariat continu de la banque pour faire progresser les efforts de développement régional, notamment l’évaluation améliorée de la pauvreté des pays (eCPA).
« La Banque de développement des Caraïbes reconnaît depuis longtemps que des systèmes de données solides sont essentiels au développement durable », a-t-il souligné. « Notre objectif commun est simple mais ambitieux : garantir que chaque État membre dispose des capacités, des outils et des cadres de gouvernance nécessaires pour générer des données fiables, transformables en interventions concrètes en faveur du développement durable. L’objectif ultime est de créer une culture d’élaboration de politiques fondées sur des données probantes dans toute la région. »
Selon lui, dans le cadre de ce partenariat, la CDB a fourni un soutien technique et financier pour améliorer la gouvernance des données, renforcer les cadres institutionnels et encourager l’adoption de technologies modernes dans la gestion et la diffusion des données.
La représentante de la Banque mondiale, Mme Anna Luisa Paffhausen, a souligné la collaboration de la Banque avec l’OECO dans le cadre du projet « Données pour la prise de décision » (DDM). Elle a déclaré : « Cette cinquième réunion est particulièrement importante, car elle vise à déterminer la méthodologie d’anonymisation des données de base. Cela soutiendra directement les efforts de diffusion des données des pays de la région, en tirant parti des économies d’échelle. Nous espérons que cela contribuera à une meilleure analyse des données produites dans la région, aidant ainsi les pays à répondre à leurs principales priorités en matière de politiques et de développement. »
À l’avenir, a-t-elle ajouté, il est à espérer que le RDGC décidera prochainement des procédures et des exigences permettant de rendre les données anonymisées accessibles via le catalogue de microdonnées de l’OECO. Il s’agira d’une étape importante dans la promotion d’une prise de décision fondée sur les données dans les pays membres.
Mme Sherma Beroo, responsable du projet Données pour la prise de décision (DDM) de l’OECO, a souligné l’importance des points à l’ordre du jour de la cinquième réunion du conseil.
Elle a déclaré que l’équipe travaillera « à favoriser des partenariats plus solides ».
« Notre objectif commun est de garantir que nos systèmes de données soient robustes, harmonisés et capables de soutenir des politiques saines et un développement durable dans notre région », a-t-elle ajouté.
Tout au long des séances, les principaux sujets abordés et les résultats obtenus comprenaient :
– Une évaluation des progrès réalisés dans le cadre des initiatives statistiques régionales et nationales.
– Des mises à jour sur des projets phares tels que les données pour la prise de décision (DDM), le portail de données des Caraïbes (CARDTP) et l’eCPA.
– Des stratégies pour l’anonymisation des données et l’harmonisation des enquêtes sur la population active.
– Un examen du plan stratégique quinquennal de l’OECO pour le développement des données.
– L’élaboration d’une stratégie globale de communication et de plaidoyer pour promouvoir une utilisation plus large des données statistiques dans la région.
L’OECO a indiqué que la réunion s’était conclue par un consensus sur un plan de travail coordonné, des engagements renouvelés en faveur d’une meilleure harmonisation des données et de la protection de la vie privée, et un renforcement de la collaboration entre les États membres de l’OECO et les partenaires de développement. Le dernier jour, le comité exécutif du RDGC a tenu une séance privée afin de finaliser les priorités stratégiques et de définir les prochaines étapes pour l’année à venir.
Crédit photo : OECS Communications