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Accusations de narcotrafic
Les États-Unis l’accusent d’être l’un des plus grands narco-trafiquants au monde, en lien avec des organisations telles que le gang vénézuélien Tren de Aragua, le Cartel mexicain de Sinaloa ainsi que le Cartel de los Soles, qui serait très lié à l’appareil militaire du pays.
La justice américaine estime que Maduro aurait personnellement supervisé l’expédition de centaines de tonnes de cocaïne, dont certaines mélangées à du fentanyl, vers les États-Unis. Près de trente tonnes de cocaïne saisies en 2025 seraient attribuées à ses réseaux et à ceux de son entourage.
En juin 2025, Hugo Carvajal, ancien chef du renseignement militaire, a plaidé coupable à des accusations de trafic de drogue et de narco-terrorisme aux États-Unis, ce qui renforcerait les soupçons visant Maduro et ses proches.
Le département du Trésor américain a placé le Cartel de los Soles sur la liste des organisations terroristes mondiales et a gelé ses avoirs financiers.
Caractère autoritaire et répression
Maduro est régulièrement qualifié de « dictateur » par plusieurs gouvernements occidentaux et par des ONG internationales. Son régime est accusé de mener une répression violente comprenant l’emprisonnement d’opposants, la manipulation électorale, l’exil forcé d’adversaires politiques et l’usage massif de la force contre les manifestations.
Lors des élections de 2024, Edmundo González Urrutia aurait été élu massivement par la population. Maduro aurait fermé les institutions, falsifié les résultats et refusé la passation de pouvoir prévue le 10 janvier 2025, ce qui aurait intensifié la répression contre toute contestation.
Sanctions et récompenses internationales
Les États-Unis offrent actuellement une récompense record de 50 millions de dollars pour toute information menant à son arrestation, soit le double de celle proposée à l’époque pour Oussama ben Laden.
Plus de 700 millions de dollars d’actifs attribués à Maduro ont été saisis par la justice américaine, incluant des jets privés et des véhicules de luxe.
Selon Washington, « le scope et la magnitude du trafic de drogue allégué n’auraient été possibles que parce que Maduro et ses complices auraient corrompu les institutions du Venezuela et fourni une protection politique et militaire au narco-terrorisme. »
Contestation et déni
De son côté, Nicolás Maduro nierait toutes ces accusations et dénoncerait une ingérence américaine. Néanmoins, un consensus international croissant tendrait à qualifier son régime de dictature narco-étatique.