Tesla a proposé un plan de rémunération inédit pour Elon Musk, pouvant atteindre 1 000 milliards de dollars en actions sur dix ans.
Ce plan est conditionné à l’atteinte d’objectifs financiers, industriels et technologiques très ambitieux.
L’objectif est clair : aligner les intérêts de Musk sur la performance à long terme de l’entreprise.
Plus Tesla croît – en valorisation boursière, en livraisons et en innovation – plus la rémunération augmente.
À l’inverse, si les jalons ne sont pas atteints, les attributions sont réduites ou annulées.
Le plan repose sur des paliers progressifs liés à la capitalisation boursière, à la production de véhicules, et aux avancées dans des domaines stratégiques : la conduite autonome, la robotique et l’intelligence artificielle.
Les réactions sont mitigées :
les partisans y voient un moteur d’innovation et un moyen de fidéliser Musk ;
les critiques dénoncent une démesure et des risques de dilution pour les actionnaires, ainsi qu’une gouvernance trop centrée sur une seule personne.
Ce dispositif illustre les tensions entre une vision entrepreneuriale ambitieuse et les exigences de transparence et d’équilibre dans la gouvernance des grandes entreprises technologiques.



