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Les 19 premiers diplômés de l’Institut Catholique Européen des Amériques (ICEA) – Ecole Thomas Moore – ont été mis à l’honneur samedi soir (19 juin) au François lors de leur cérémonie de remise de diplômes.
Remise des diplôme de la première promotion de l’ICEA ©Pascale Lavenaire / RCI Martinique
Une première promotion diplômée
Pour la cérémonie qui clôture trois années d’études conduisant à l’obtention d’un double diplôme de niveau licence et bachelor, les lauréats arboraient fièrement leur toge noire, écharpe verte, et l’emblématique chapeau carré surplombé d’un pompon.
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Les étudiants ont ainsi obtenu une licence en sciences sociales, parcours sciences politiques et écologie humaine, couplée pour certains avec un bachelor de l’université Saint-Paul d’Ottawa au Canada partenaire de l’ICEA.
En effet, l’ICEA a été inauguré en septembre 2018, rue Victor Sévère à Fort-de- France, adossé à l’ancien archevêché. Une ouverture qui n’a pas été sans encombre, puisqu’il a fallu surmonter bien des écueils, selon l’universitaire Pascal Saffache, consultant à l’ICEA pour les programmes et les diplômes :
Il a fallu tout surmonter, car nous partions de rien. Il a fallu convaincre le rectorat, les enseignants, des partenaires économiques pendant 3 ans. Maintenant nous avons enfin un résultat, et nous pourrons nous concentrer davantage sur l’avenir de l’école et des jeunes Martiniquais
Cette première promotion porte donc symboliquement le nom du fondateur de l’ICEA en Martinique, Monseigneur David Macaire. La cérémonie de remise des diplômes, quant à elle, s’est tenue à l’Apaloosa en présence des familles des diplômés, de l’archevêque et du vice président de l’école, Père Alain Ransay, des enseignants, du personnel administratif et des sponsors dont le principal, le groupe GBH..
Voir la vidéo : https://youtu.be/Mv58oMe-fH0
Ludovic Mélior, major de la promotion, porte un beau symbole
En tête de cette promotion, le major s’appelle Ludovic Mélior. Un homme d’exception qui a entamé ses études à l’ICEA à l’âge de 35 ans, après un long parcours difficile de tentatives multiples et non abouties. A l’ICEA, aux côtés de jeunes bacheliers pour la plupart, il a fallu s’adapter :
J’ai décidé de faire un grand retour sur moi-même à l’âge de 35 ans. J’étais à un carrefour de ma vie et je savais que mes prochains choix décideraient si ma vie serait un échec ou si elle s’achèverait en réussite. Au final, j’estime que ce qu’il s’est passé ce soir est la première partie de la réussite
Une réussite qui vient également récompenser la création d’une école lancée initialement avec peu de moyens, comme le souligne le père Alain Ransay, vice président de l’ICEA :
La joie est immense comme un père qui voit pour, d’autant que le pari était risqué quand nous avons lancé le projet avec Monseigneur : on n’avait pas encore le bâtiment, les étudiants, ni tout l’argent qu’il fallait. Donc voir aboutir ce projet est évidemment un grand moment