Basseterre. — Le 19 septembre 1983, Saint-Kitts-et-Nevis accédait à l’indépendance, devenant le plus petit État souverain de l’hémisphère occidental. Quarante-deux ans plus tard, la Fédération a marqué cet anniversaire par une série de célébrations et de discours empreints de fierté nationale et d’appels à l’unité.
Dans un message solennel, les autorités ont rappelé que l’indépendance demeure « la plus grande des conquêtes », symbole de résilience et d’optimisme pour l’avenir. « Nos ancêtres, qui ont souffert dans des conditions inhumaines, seraient fiers de voir que leurs sacrifices n’ont pas été vains », a-t-il été souligné.
Héritage des pères fondateurs
La mémoire des grandes figures du mouvement indépendantiste — Robert Llewellyn Bradshaw, Caleb Azariah Paul Southwell, Joseph Nathaniel France, Simeon Daniel et Kennedy Alphonse Simmonds — a été particulièrement honorée. Leur engagement pour la liberté et l’égalité est considéré comme un héritage toujours vivant.
Une responsabilité partagée
Au-delà de la commémoration, l’accent a été mis sur les défis contemporains : autosuffisance économique, transparence dans la gestion publique et dépassement des clivages partisans. « Mettre le pays avant tout », ont insisté les autorités, appelant à la coopération entre Saint-Kitts et Nevis pour garantir la prospérité commune.
L’hymne national comme guide
Les paroles de l’hymne national O Land of Beauty! ont été invoquées comme un rappel à l’unité, à la paix et à la justice. « Nous croyons qu’aucune épée ni aucune lance ne peut nous conquérir, car Dieu nous défendra », ont réaffirmé les orateurs, soulignant la dimension spirituelle qui accompagne chaque anniversaire d’indépendance.
Alors que le pays poursuit son chemin de développement, la 42e fête nationale a résonné comme un hommage aux sacrifices passés et un appel à bâtir ensemble l’avenir.