Ce n’est pas notre métier de servir de porte-voix à des postures “politiques” ou de “dérives” . les entreguillements sont important
Depuis quelques jours, on voit fleurir des communiqués politiques à la tonalité alarmiste et opportuniste. Des opérations de communication, pas des réponse aux réalités martiniquaises.
Et pourtant, combien d’entre nous, dans la presse écrite, visuelle ou audiovisuelle, avons simplement relayé ce communiqué, comme si c’était une vérité incontestable ?
Ce n’est pas notre métier de servir de porte-voix à des postures politiques.
Nous avons TOUS vu ce qui s’est passé …. (a vous de savoir) Les faits sont connus, documentés, visibles.
Pourquoi alors accepter de reproduire des mises en scène, des indignations de circonstance qui n’apportent rien, si ce n’est du bruit médiatique ?
La Martinique traverse une crise profonde : blocages, cherté de la vie, tensions sociales, perte de confiance dans les institutions.
Dans ce contexte, chaque article, chaque reportage, chaque diffusion compte. Nous avons une responsabilité immense : celle de donner du sens, d’apporter des faits, de décrypter les stratégies de communication au lieu de les valider.
Arrêtons d’être complaisants.
Arrêtons de faire exister médiatiquement le « n’importe quoi ».
Notre rôle est de questionner, de vérifier, de replacer les propos dans leur contexte. C’est le seul moyen de préserver la confiance des Martiniquais envers la presse.
Si nous ne le faisons pas, qui le fera ?



