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    Home » Trump a-t-il les pleins pouvoirs en matière d’écologie ? 
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    Trump a-t-il les pleins pouvoirs en matière d’écologie ? 

    janvier 29, 2025Aucun commentaire
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    Le 20 janvier 2025, Donald Trump a repris ses fonctions de Président des États-Unis, marquant un tournant drastique dans la politique environnementale du pays. Lors de son discours d’investiture, il a annoncé une série de mesures controversées visant à démanteler les politiques climatiques de son prédécesseur et à promouvoir l’industrie des énergies fossiles. Mais, pourra-t-il faire tout ce qu’il dit ? 

    Depuis sa première présidence, Trump a été un critique acerbe des engagements climatiques mondiaux, et ses actions ont toujours tendu à favoriser les industries pétrolières, gazières et charbonnières. Cette nouvelle période ne semble pas marquer un changement de cap. Bien au contraire, il a annoncé des mesures encore plus radicales pour défaire les protections environnementales mises en place sous l’administration Biden, et pour favoriser les énergies fossiles au détriment des énergies renouvelables. Mais, Trump, peut-il réellement imposer ses réformes anti-écologiques sans obstacles ? 


    Sources : https://www.papernest.com/ – https://www.papernest.com/energie/fournisseurs/
    Auteure : https://www.papernest.com/energie/lequipe-de-redaction/jade-nguyen/


    L’offensive contre l’Éolien 

    “Nous mettrons fin à l’octroi de concessions à des parcs éoliens massifs qui dégradent nos paysages naturels et ne servent pas les intérêts des consommateurs d’énergie américains”. Trump a signé, dès le jour de son investiture, un décret ordonnant la suspension temporaire de la délivrance de permis pour de nouveaux projets éoliens dans les eaux fédérales, dans l’attente d’un examen complet de leur impact environnemental et économique. 

    Le président a également annoncé son intention de mettre fin aux subventions fédérales pour l’éolien, qualifiant ces aides de “forme de socialisme pour les grandes entreprises”. Cette position pourrait considérablement ralentir le développement de l’industrie éolienne, malgré les progrès réalisés en termes de compétitivité et de réduction des coûts. Trump a particulièrement ciblé l’éolien offshore, arguant que cela nuisait aux industries locales de pêche et à la sécurité nationale. Ces mesures vont à l’encontre des recommandations du GIEC, qui considère l’énergie éolienne comme déterminante pour réduire les émissions de CO2.

    “Drill, baby, drill!’ 

    Le nouveau président américain a déclaré une “urgence énergétique nationale”, promettant de “libérer l’énergie américaine” et de “forer, chéri, forer” (“Drill baby drill”). Cette déclaration s’inscrit dans sa volonté de promouvoir massivement l’exploitation des énergies fossiles, en dépit des préoccupations environnementales et climatiques. Trump a signé un décret exécutif intitulé “Libérer l’énergie américaine”, qui assouplit les restrictions sur les forages et l’exploration des minéraux rares. Il a également annoncé la réautorisation de l’exploration et des forages offshore dans des zones protégées du littoral de l’Alaska, ainsi que la relance du projet controversé de pipeline Keystone XL, entre le Canada et les États-Unis, suspendu sous l’administration Biden. 

    Le président a justifié ces mesures par la nécessité de garantir l’indépendance énergétique des États-Unis et de stimuler l’économie, affirmant que “les pipelines créent des emplois, stimulent l’économie et permettent à l’Amérique de se libérer des chaînes de la dépendance énergétique”. Trump a également promis de supprimer les règles environnementales qu’il juge restrictives, notamment celles liées à la fracturation hydraulique, pour accélérer l’exploitation des ressources fossiles.  

    Trump sort – encore – des Accords de Paris 

    C’est sans surprise que Trump a signé un décret annonçant le retrait immédiat des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat, qualifiant ce dernier “d’escroquerie injuste et unilatérale”. 

    Cette décision, bien qu’attendue, a suscité une vive inquiétude au sein de la communauté internationale, notamment à l’approche de la COP30 prévue au Brésil, en novembre 2025. Trump a justifié ce retrait en affirmant que “les États-Unis ne saboteront pas leurs propres industries pendant que la Chine pollue en toute impunité”. Bien que symbolique, ce geste aura des conséquences concrètes. Selon les calculs de Carbon Brief, la baisse des émissions américaines ne pourrait atteindre que -28% d’ici 2030, contre l’objectif de -61% à -66% fixé par l’administration Biden. Cela représenterait 4 milliards de tonnes d’équivalent CO2 supplémentaires d’ici à 2030, soit les émissions annuelles de l’Europe et du Japon combinées. 

    Cette décision intervient alors que 2024 a été la première année à dépasser 1,5°C de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle, mettant en péril l’objectif central de l’Accord de Paris. Le retrait effectif des États-Unis, deuxième pollueur mondial et premier pollueur historique, devrait prendre effet d’ici 2026, laissant craindre un effet domino sur d’autres pays et un affaiblissement des négociations climatiques mondiales.

    Mais, peut-il vraiment le faire ? 

    Bien que ses choix puissent paraître extrêmes, Trump bénéficie d’une large latitude en matière de pouvoir exécutif, ce qui lui permet de mettre en œuvre bon nombre de ses politiques sans l’aval du Congrès. Toutefois, plusieurs questions légales et politiques se posent.

    Les décrets exécutifs offrent un pouvoir considérable au Président des États-Unis pour révoquer ou ajuster des réglementations environnementales. Lors du premier mandat de Trump, cela a été l’un des principaux moyens de contourner les législations du Congrès. Par exemple, la Clean Power Plan, qui visait à réduire les émissions de CO2 des centrales thermiques, a été abrogée par décret présidentiel. De même, des décrets comme celui du Energy Independence Executive Order de 2017 ont permis de lever des restrictions sur les forages dans les parcs nationaux ou sur les projets d’infrastructure gazière et pétrolière.

    Cependant, même si Trump peut modifier les règlements existants, il est limité par certaines lois environnementales fédérales, comme le Clean Air Act (1963) ou le National Environmental Policy Act (NEPA), qui imposent des études d’impact et des protections strictes en matière de pollution. Si Trump tente de contourner ces protections, il pourrait se heurter à des recours juridiques devant les tribunaux fédéraux.

    Le Congrès : Un Contrepoids Théorique ?

    Le Congrès, bien qu’il n’ait pas le pouvoir direct de bloquer les décrets exécutifs, peut théoriquement introduire des législations pour contrer certaines des politiques de Trump. Avec le Congressional Review Act, le Congrès peut examiner et potentiellement annuler les nouvelles réglementations fédérales. Si Trump tente de modifier radicalement les réglementations environnementales existantes, le Congrès pourrait utiliser cette loi pour s’y opposer, bien que cela nécessiterait une majorité dans les deux chambres. Avec un Sénat et une Chambre des Représentants à majorité Républicaine depuis novembre 2024, les chances d’une législation contraignante sont minces. 

    De plus, Trump pourrait utiliser les veto présidentiels pour empêcher l’adoption de lois visant à rétablir les réglementations environnementales.

    La Californie prévoit 25 millions de dollars pour financer les litiges contre Trump ! 

    En cas de contestation, les tribunaux fédéraux jouent un rôle crucial. Si Trump met en œuvre des projets massifs d’exploitation fossile, les États ou les organisations écologiques pourraient engager des procédures judiciaires sur la base de leur impact environnemental et de leur impact sur les communautés locales, notamment au titre des Environmental Protection Agency (EPA). 

    En effet, dès le 21 janvier 2025, c’est-à-dire, le lendemain de l’investiture de Trump, des associations de défense des droits, dont l’American Civil Liberties Union (ACLU), ont déposé des recours contre certains décrets de Trump, notamment celui sur l’immigration. Cette rapidité d’action démontre la préparation des opposants à contester juridiquement les décisions du gouvernement Trump.

    De plus, plusieurs États dirigés par les démocrates ont mis en place des fonds pour financer les litiges contre l’administration Trump. La Californie, par exemple, a prévu 25 millions de dollars pour ces contentieux. Ces États pourraient contester les décisions fédérales affectant leurs propres politiques environnementales.

    Qui gagnera : la politique ou la planète ?

    Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche marque un tournant radical dans la politique environnementale américaine, avec des mesures favorisant les énergies fossiles, freinant le développement des renouvelables et actant le retrait définitif des États-Unis de l’Accord de Paris. Ces décisions, soutenues par un Congrès Républicain, suscitent de vives inquiétudes à l’échelle nationale et internationale face à l’urgence climatique. 

    Cependant, les opposants à ces politiques disposent encore de leviers importants : recours juridiques, mobilisation des États démocrates et pression internationale. Le bras de fer entre l’administration Trump et ses détracteurs pourrait donc façonner durablement l’avenir énergétique et environnemental des États-Unis et de la planète.

    Sources : https://www.papernest.com/ – https://www.papernest.com/energie/fournisseurs/
    Auteure : https://www.papernest.com/energie/lequipe-de-redaction/jade-nguyen/

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