Organisé conjointement par l’association Tous Créoles, la Fondation Clément (fondation d’entreprise de GBH) et la Fnac Martinique, le salon s’est tenu dans le cadre exceptionnel des jardins de l’Habitation Clément, avec une ouverture de 9h (ou 10h selon source) à 18h, les deux jours .
Cet événement a rassemblé près de quarante auteur·e·s martiniquais — romanciers, essayistes, auteurs jeunesse, etc. — offrant au public l’opportunité de découvrir une scène littéraire riche et variée .
Une organisation saluée et un public nombreux
Les articles convergent sur la qualité de l’organisation : un dispositif logistique bien pensé, des stands bien disposés et une coordination visible entre les partenaires. L’entrée gratuite et l’accueil convivial ont favorisé une forte affluence sur les deux journées .
Les visiteurs, de tous âges, ont pu échanger directement avec les auteurs, assister à des conférences en plein air au bord de l’étang, et acquérir des ouvrages sur places, notamment grâce à la présence de la Fnac pour la vente de livres .
La mise en lumière de voix souvent discrètes
Le salon a permis à beaucoup d’auteurs jusqu’alors peu médiatisés d’entrer en contact avec un public élargi, révélant des talents jusqu’ici restés dans l’ombre. Cette visibilité nouvelle est perçue comme un tournant pour la scène littéraire locale .
Les rencontres–dédicaces ont favorisé des échanges spontanés et enrichissants, parfois transformés en moments d’intimité créative autour du livre. Selon les retours, certains auteurs ont vendu plusieurs ouvrages dès la première heure, renforçant l’effet de « mise en lumière » attendu.
Des conférences engagées et un questionnement sociétal
Le programme des conférences, organisé sur les deux jours, a couvert des thématiques allant de l’histoire oubliée à la littérature engagée :
Samedi 2 août
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- « Redécouvrir nos personnalités oubliées » par André Berthon et Raphaël Nicole
- « Écrire pour être libre, lire pour s’émanciper » par Michelle Maillet et Nicole Anne Parfait
- « Entre histoire, science‑fiction et poésie, un chemin de résilience » par Serge Thaly et Valérie Troddal‑Dalmat
- « De la difficulté d’être une femme » par Suzanne Dracius et Catherine Marceline
Dimanche 3 août
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- « Chroniques de vies en Martinique » par Rudy Rabathaly et Jude Duranty
- « Transmettre notre histoire » par Arlette Pujar et Christelle Lozère
- « Grands témoins » par Guy Flandrina et Yves‑Léopold Monthieux
- « Renouer le dialogue » par Marijosé Alie et Emmanuel de Reynal
Ces échanges publics ont enrichi l’événement de réflexions profondes sur les identités créoles et leur futur.
Perspectives et bilan
- Quarantaine d’auteurs présents reflétant la diversité des voix martiniquaises
- Entrée libre et gratuite, ouvrant largement l’accès à la littérature
- Partenariat réussi entre associations, fondation, Fnac : un cercle institutionnel valorisant la culture locale
- Échanges spontanés, ventes sur place, conférences : un format complet et qualitatif
Selon de nombreux retours, l’événement marque un vrai tournant pour la littérature martiniquaise : un tremplin pour les auteurs peu connus, et une célébration populaire de la richesse créole.
La première édition du Salon Littéraire de Tous Créoles, organisée les 2 et 3 août 2025 à l’Habitation Clément, a été une belle réussite : une quarantaine d’auteurs, une organisation fluide et bien perçue, une fréquentation importante et des échanges authentiques avec le public. Le salon a permis de révéler des talents peu visibles jusque-là, tout en affirmant l’importance d’un rendez-vous annuel pour célébrer les voix de la littérature créole.
Ce premier chapitre augure d’un avenir prometteur : celui d’un événement structurant pour la culture antillaise, ancré dans la transmission, l’émancipation et la diversité des imaginaires.




