Close Menu
ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités créatives de ANTILLA concernant l'art, le design et les affaires

    Les tendances du moment

    Restaurer la confiance pour exiger le changement institutionnel. Le Regard de Gdc

    octobre 15, 2025

    Remaniement ministériel : le retour de l’Outre-Mer à l’Élysée. Contrechroniques d’Yves-Léopold Monthieux

    octobre 14, 2025

    Les États-Unis créent une force conjointe contre le trafic de drogue dans la mer des Caraïbes : quelles implications pour la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane ?

    octobre 14, 2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    • Rubriques
      • Art/Culture
      • Ecologie / Environnement
      • Patrimoine
      • Entreprises
      • Le Regard de Gdc
      • Édito de Henri PIED
      • Politics
      • Santé
      • Sports
      • Caraïbe
    • Newsletter 
    • Publicité
    • Contact
    annonces
    ABONNEMENT
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    Home » 1848 : LA BLESSURE DU NOM
    Tribunes

    1848 : LA BLESSURE DU NOM

    septembre 3, 2020Aucun commentaire
    Facebook LinkedIn WhatsApp

    Après l’abolition de l’esclavage, au printemps de 1848, les anciens esclaves se virent dans l’obligation de faire enregistrer un nom de famille au bureau de l’état-civil de chaque mairie.

    Dans la pratique, les commis de l’état civil – des Européens pour la majorité – profitèrent du fait que les esclaves étaient généralement illettrés pour attribuer à certains d’entre eux, souvent avec la complicité des anciens maîtres désireux de se venger, des noms parfois dégradants, injurieux ou saugrenus.

    Les affranchis victimes de cette discrimination sournoise étaient bien évidemment ceux qui avaient le plus résisté à l’esclavage.

    Plusieurs milliers – voire plusieurs dizaines de milliers – d’anciens esclaves furent ainsi affublés, à leur insu, de noms difficiles à porter.

    En outre, les commis s’arrangèrent souvent pour que les noms des anciens esclaves – même s’ils n’étaient ni odieux ni dégradants – ne puissent être confondus avec ceux de la métropole, de sorte qu’au-delà de l’abolition, la descendance des esclaves affranchis puisse être facilement identifiée.

    Cette blessure identitaire, généralement passée sous silence, concerne au début du XXIe siècle environ 70 000 Français de l’Outre-mer.

    Beaucoup d’entre eux engagent discrètement, chaque année, des procédures de changement de nom, auprès du ministère de la Justice.

    La procédure, longue, compliquée – et psychologiquement difficile – n’a jamais été facilitée en aucune manière pour les originaires d’Outre-mer (bien au contraire) et aucune personnalité politique n’a jamais osé aborder ce sujet.

    Pourtant, la blessure du nom est une conséquence directe et bien contemporaine de l’esclavage.

    bibliographie : Philippe Chanson La blessure du nom éditions Academia Bruylant, Louvain, Blegique

    1. Tout ça me fait penser à la liste dans laquelle il faut cocher quand on refait son passeport et qui rappelle aux « Français naturalisés » qu’ils sont poursuivis par leur « origine » même après être devenus français. (Je précise que tel n’est pas mon cas, mais je connais des gens dans ce cas et cela me choque). 

      Pourquoi ? Quel besoin a-t-on de constamment leur rappeler qu’ils sont devenus français, alors que le droit du sol est censé s’appliquer ? Pourquoi certaines définitions semblent-elles se rapprocher du droit du sang ?

      Pour quelles circonstances futures met-on « de côté » ces informations, qui ne devraient plus pouvoir être collectées une fois qu’on est français ?

      Source: Une autre histoire

    Share this:

    • Facebook
    • X

    Articles similaires

    Partager. Facebook LinkedIn WhatsApp
    Article précèdent Ni la colonisation ni l’esclavage n’ont enrichi l’Occident.
    Article suivant Hôpitaux publics : comment la réduction des budgets augmente à la fois les coûts et les risques

    ARTICLES SEMBLABLES

    Remaniement ministériel : le retour de l’Outre-Mer à l’Élysée. Contrechroniques d’Yves-Léopold Monthieux

    octobre 14, 2025

    La chute du régime n’a pas commencé avec Macron, mais son départ ne serait pas un geste gaullien. CONTRECHRONIQUES D’YVES-LÉOPOLD MONTHIEUX

    octobre 14, 2025

    Un nouveau désordre économique et social se profile aux Antilles. Une tribune de JM. NOL

    octobre 10, 2025
    Ajouter un commentaire
    ECRIVEZ UN COMMENTAIRE Cancel Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

    Actualités de la Caraïbe
    Caraïbe

    Vous pouvez séjourner dans un bungalow les pieds dans le sable dans ce complexe isolé des Bahamas

    Caraïbe octobre 14, 2025

    Journal des Caraïbes Par : Guy Britton – Il existe un endroit aux Bahamas où…

    Share this:

    • Facebook
    • X

    L’intégration des Chinois à Trinité-et-Tobago

    octobre 14, 2025

    De l’offshore à la « on chain » : au cœur de l’économie numérique émergente des Îles Caïmans

    octobre 14, 2025

    Capitaine Neville – L’incroyable constructeur de bateaux et capitaine au long cours de la Dominique

    octobre 14, 2025
    INSCRIVEZ-VOUS EN CLIQUANT SUR L’IMAGE
    Publiez vos annonces Légales
    EXPOSITION / MARCHÉ D’ART
    ASSURANCE-VIE

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités de Antilla Martinique.

    Merci ! Votre demande a bien été prise en compte.

    Consultez les annonces légales
    Consulter nos anciens numéros
    Nos différentes rubriques
    Archives
    INSCRIVEZ-VOUS EN CLIQUANT SUR L’IMAGE
    © 2025 Copyright ANTILLA. Tous drois réservés. Programmé par ANTILLA.
    • CONTACTEZ-NOUS
    • MARKETING
    • MENTIONS LÉGALES
    • CONSULTEZ LES ANNONCES LÉGALES

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.