Close Menu
ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités créatives de ANTILLA concernant l'art, le design et les affaires

    Les tendances du moment

    Réforme de la politique régionale européenne : la fin annoncée du POSEI ?

    octobre 28, 2025

    Élections en Argentine : triomphe du parti de Javier Milei face aux péronistes

    octobre 28, 2025

    Réaction de Laurent GBAGBO suite à l’incarcération de Mr Nicolas Sarkozy

    octobre 28, 2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    • Rubriques
      • Art/Culture
      • Ecologie / Environnement
      • Patrimoine
      • Entreprises
      • Le Regard de Gdc
      • Édito de Henri PIED
      • Politics
      • Santé
      • Sports
      • Caraïbe
    • Newsletter 
    • Publicité
    • Contact
    annonces
    ABONNEMENT
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    Home » Science décalée : notre cerveau préfère les additions aux soustractions
    Ecologie / Environnement

    Science décalée : notre cerveau préfère les additions aux soustractions

    mai 16, 2021Aucun commentaire
    Facebook LinkedIn WhatsApp

    Des machines à laver avec de plus en plus de boutons. Des meubles avec de plus en plus de tiroirs. Des codes informatiques de plus en plus complexes. Des administrations de plus en plus obèses. Plus de routes, plus d’options, plus de chaussures : mais d’où nous vient cette manie du « toujours plus » ?

    Ce n’est pas un hasard si nos téléphones comportent un nombre croissant de fonctions et de pixels. Notre cerveau a une tendance innée à favoriser l’ajout d’éléments plutôt que d’en enlever, d’après les auteurs d’une étude parue en avril dans la revue Nature. « La plupart des gens supposent que la meilleure façon de gérer un problème est d’ajouter de nouvelles fonctionnalités, même si ce n’est pas la solution la plus rationnelle », constate Benjamin Converse, de l’université de Virginie à Charlottesville.

    Comment améliorer une recette de soupe ou un itinéraire de voyage ?

    Les chercheurs ont mené différentes expériences sur la façon dont les gens essayent de changer des objets, des concepts ou des situations. Par exemple, lorsqu’un nouveau recteur d’université sollicite des idées d’améliorations, seulement 11 % impliquent de se débarrasser de quelque chose. Lorsqu’on leur demande d’améliorer un itinéraire de voyage, seulement 28 % des participants éliminent les destinations, même si l’emploi du temps est déjà surchargé. De même, lorsque l’on demande à quelqu’un de retoucher un texte, seuls 17 % des gens enlèvent des mots plutôt que d’en rajouter. Idem lorsqu’il s’agit d’améliorer une recette de soupe : en moyenne, les participants rajoutent 2,85 ingrédients supplémentaires par rapport aux cinq de départ, notent les chercheurs.

    Comment rendre ces figures symétriques ? Même s’il est beaucoup plus rapide de supprimer des motifs, la plupart des gens préfèrent en rajouter. © Gabrielle Adams et al., Nature, 2021 

    Une autre expérience consistait à donner aux participants des carrés avec des motifs colorés en leur demandant de rendre le motif symétrique en modifiant des éléments de la figure. Alors que la symétrie était beaucoup plus facile à obtenir en enlevant des motifs, seuls 49 % des gens ont opté pour cette solution. Dans une autre expérience, les participants devaient stabiliser une structure en Legoavec un pied plus long que l’autre en ajoutant ou en ôtant des blocs. Seuls 41 % ont opté pour la deuxième solution.

    Enlever quelque chose est associé à une perte

    Pour expliquer cette fâcheuse manie, les auteurs avancent plusieurs hypothèses. « Les idées additives viennent plus rapidement et facilement à l’esprit, alors que les idées soustractives nécessitent plus d’effort cognitif, explique le psychologue Benjamin Converse. Et comme les gens n’agissent souvent qu’à partir des premières idées qui leur viennent, ils finissent par accepter des solutions additives sans envisager la soustraction ». Il est également possible que notre subconscient repose sur l’idée que « plus, c’est mieux » et qu’enlever quelque chose est associé à une perte.

    “

    Rajouter du personnel et de l’argent quelque part ne vous fera aucun ennemi

    « Au fil du temps, notre habitude à l’addition s’installe et se renforce, ce qui fait que sur le long terme, nous manquons des opportunités pour traiter efficacement les problèmes, déplore Gabrielle Adams, coauteur de l’étude. On en voit les résultats tous les jours à travers des emplois du temps surchargés, une complexification croissante des administrations ou une exploitation sans limite des ressources naturelles ».

    Il ne sera toutefois pas évident de se débarrasser des mauvaises habitudes, notamment en politique. Suggérer de supprimer des classes à moitié vides dans une école, des chambres superflues dans un hôpital ou des lignes de train inutilisées risque en effet de ne pas vous rendre très populaire. Personne ne vous reprochera à l’inverse d’avoir étendu le réseau de bus.

    Share this:

    • Facebook
    • X

    Articles similaires

    Partager. Facebook LinkedIn WhatsApp
    Article précèdent Des espions américains alertent : la Chine est en train de construire des armes spatiales !
    Article suivant Andrew Todd : « Les arbres, qui nous alimentent en oxygène et nous fournissent de quoi nous abriter, sont des êtres politiques »

    ARTICLES SEMBLABLES

    Sauver des vies grâce aux services d’alerte précoce

    octobre 22, 2025

    Mangroves des Antilles s : les scientifiques documentent leur état de santé.

    octobre 7, 2025

    Saint-Martin : un comité de pilotage anti sargasses

    octobre 7, 2025
    Ajouter un commentaire
    ECRIVEZ UN COMMENTAIRE Cancel Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

    Actualités de la Caraïbe
    Caraïbe

    Un couple de trafiquants de fentanyl condamné à plus de 9 ans de prison

    Caraïbe octobre 27, 2025

    Cayman compass Par Raymond Hainey – Un couple qui a importé de la drogue fentanyl…

    Share this:

    • Facebook
    • X

    Festival mondial de musique créole – Célébration de la culture, du patrimoine et de la communauté

    octobre 27, 2025

    En Haïti, dans l’enfer des gangs

    octobre 24, 2025

    Nioka Abbott-Balcombe, une productrice de bananes de Saint-Vincent-et-les Grenadines qui autonomise les femmes rurales et partage sa sagesse, est reconnue par l’IICA comme une Leader de la Ruralité des Amériques

    octobre 24, 2025
    INSCRIVEZ-VOUS EN CLIQUANT SUR L’IMAGE
    Publiez vos annonces Légales
    EXPOSITION / MARCHÉ D’ART
    ASSURANCE-VIE

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités de Antilla Martinique.

    Merci ! Votre demande a bien été prise en compte.

    Consultez les annonces légales
    Consulter nos anciens numéros
    Nos différentes rubriques
    Archives
    INSCRIVEZ-VOUS EN CLIQUANT SUR L’IMAGE
    © 2025 Copyright ANTILLA. Tous drois réservés. Programmé par ANTILLA.
    • CONTACTEZ-NOUS
    • MARKETING
    • MENTIONS LÉGALES
    • CONSULTEZ LES ANNONCES LÉGALES

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.