Des espions américains alertent : la Chine est en train de construire des armes spatiales !
La “guerre des étoiles” est plus que jamais d’actualité. Selon un rapport du renseignement américain sur les risques mondiaux, la Chine travaillerait en effet à l’armement de l’espace en développant des armes capables de cibler les satellites des Américains et leurs alliés. Le document, édité par le Bureau du directeur du renseignement national (ODNI) et relayé par le site Defense News, indique que l‘armée chinoise s’efforce “d’égaler voire de dépasser les capacités américaines dans l’espace, afin de bénéficier des avantages militaires, économiques et de prestige que Washington a tirés de son leadership spatial”.
Des opérations de “développement spatial” qui feront “partie intégrante des campagnes militaires potentielles de l’armée populaire de libération [l’armée chinoise, ndlr]”, selon le rapport qui estime que la Chine est la “principale menace” pour la compétitivité technologique des États-Unis dans l’espace. La directrice de Bureau, Avril Haines, a expliqué à Defense News qu’il n’y a “aucun doute” sur le fait que “la Chine se concentre pour devenir le leader dans l’espace”.
Selon le rapport de l’ODNI, Pékin développe des armes contre-spatiales depuis 2019 avec la mise en place de missiles antisatellites à ascension directe, ou ASAT, capables de cibler des satellites en orbite terrestre basse. Plus inquiétant : l’Empire du Milieu aurait déjà déployé de tels missiles et développerait des lasers capables “d’aveugler ou endommager des capteurs optiques spatiaux sensibles” sur les satellites depuis la>> A lire aussi – La Chine va lancer son tout premier robot de minage de l’espace !
Sur le volet économique les États-Unis s’inquiètent également de la construction prochaine d’une station spatiale chinoise en orbite, qui pourrait être opérationnelle entre 2022 et 2024, détaille le New York Post. Par ailleurs, Pékin prévoit de mener de nouvelles opérations d’observation lunaire et pourrait établir une station de recherche robotique sur la Lune, puis une base lunaire avec équipage par intermittence, selon le rapport de l’ODNI.