Informations tirées d’un article du site catholique Aléteia
Six mois après sa création, la commission d’étude sur les abus commis dans les Foyers de Charité réaffirme son indépendance et son engagement envers les victimes. Elle promet une analyse documentée, loin des polémiques et des pressions.
Six mois après sa création, la commission d’étude indépendante sur les abus commis dans les Foyers de Charité a tenu à clarifier sa mission. Son objectif : recueillir témoignages et archives afin de comprendre les dérives passées et récentes, et proposer une analyse structurée.
Dès février, un appel à témoignages a été diffusé en plusieurs langues. Plus de soixante entretiens ont déjà été menés, complétés par la consultation d’archives diocésaines et romaines. Les victimes, assure la commission, « sont au cœur » de ses travaux.
Le choix du terme « commission d’étude » — et non « commission d’enquête » — vise à souligner la dimension académique et pluridisciplinaire des travaux, sans caractère judiciaire. L’ambition est de produire une analyse historique et sociologique croisant les différents points de vue, souvent irréconciliables, sur les figures fondatrices et le fonctionnement des Foyers.
Les membres de la commission rappellent que leur indépendance se mesure dans les faits : pluralité des profils, liberté de méthode et absence de pression institutionnelle. Ils appellent à la confiance des victimes et à la sérénité pour mener à bien une étude destinée à éclairer et prévenir les dérives structurelles
NB- Le Foyer de charité en Martinique se trouve à Trinité.