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    Home » Face aux risques croissants, les pays enclavés lancent une alliance climatique lors d’un sommet de l’ONU
    Ecologie / Environnement

    Face aux risques croissants, les pays enclavés lancent une alliance climatique lors d’un sommet de l’ONU

    août 12, 2025Aucun commentaire
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    © FAO/Giulio Napolitano
    Les données recueillies sur les changements climatiques peuvent aider à éclairer les décisions en matière d’agriculture, comme le montre cette photo prise au Niger, un pays en développement enclavé.

    7 août 2025

     

    Par Nargiz Shekinskaya à Avaza, Turkménistan

    Développement durable

    Les pays enclavés en développement ont convenu jeudi de former un nouveau bloc de négociation sur le climat afin de défendre les besoins spécifiques des nations sans accès direct à la mer. Cette décision a été prise lors de la troisième Conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral (LLDC3), qui se tient actuellement à Avaza, au Turkménistan.

    Opérant dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), le groupe vise à amplifier leur voix dans les négociations mondiales sur le climat, où leurs vulnérabilités particulières ont longtemps été négligées.

    Risques climatiques disproportionnés

    Bien que les pays en développement sans littoral représentent environ 12 % de la superficie terrestre mondiale, ils ont subi près de 20 % des sécheresses et des glissements de terrain dans le monde au cours de la dernière décennie, ce qui souligne leur exposition disproportionnée aux catastrophes liées au climat.

    N’ayant pas accès à la mer, ces pays dépendent fortement des États de transit voisins, ce qui accroît encore leur vulnérabilité aux perturbations induites par le climat.

    Le Programme d’action d’Avaza n’est pas le premier cadre mondial à répondre aux besoins de développement de ces pays enclavés, mais c’est la première fois qu’un tel plan d’action met fortement l’accent sur l’adaptation aux catastrophes climatiques.

    Un appel à la résilience et à la préparation

    Natalia Alonso Cano, cheffe du Bureau régional pour l’Europe et l’Asie centrale du Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNDRR), a souligné ce point dans une interview accordée à ONU Info.

    Selon elle, les pays enclavés en développement sont confrontés à des risques qui se chevauchent : plus de la moitié de leur territoire est classé comme zone aride, beaucoup se trouvent dans des régions montagneuses et certains sont situés dans des zones sismiques actives.

    « Les pays enclavés subissent en général des pertes économiques environ trois fois supérieures à la moyenne mondiale », a-t-elle déclaré. « De plus, les taux de mortalité [lorsque des catastrophes frappent ces pays] sont beaucoup plus élevés que la moyenne mondiale. Cette grande différence s’explique par une combinaison de cette vulnérabilité, mais aussi par une combinaison d’impacts exacerbés ».

    Capacités limitées, défis croissants

    Les pays en développement sans littoral ont souvent du mal à relever les défis climatiques en raison de leurs capacités financières limitées, de leur dépendance à l’égard d’économies non diversifiées et basées sur les matières premières, et de la faiblesse de leur gouvernance. En 2024, un tiers des pays en développement sans littoral étaient en conflit ou considérés comme instables.

    Le nouveau plan d’action décennal des Nations Unies vise à soutenir ces pays dans l’adaptation au changement climatique, le développement durable et la réduction des risques de catastrophe.

    « Nous savons que l’alerte précoce sauve des vies. C’est un fait », a expliqué Mme Alonso Cano. « Lorsque vous pouvez communiquer aux communautés touchées qu’un événement va se produire et qu’elles doivent se préparer – par exemple, évacuer –, elles doivent prendre certaines mesures. Si elles savent ce qu’elles doivent faire, cela fait partie du système d’alerte précoce. De toute évidence, cela sauve des vies, mais aussi des moyens de subsistance ».

    Elle a donné l’exemple de la préparation à la sécheresse : « Si une sécheresse systémique touche une région, vous travaillez à la préparation avec les communautés, qui peuvent, par exemple, prendre certaines mesures, réduire le nombre de têtes de bétail dans ce cas, se rassembler vers les points d’eau, etc. Il existe un certain nombre de mesures pour y faire face ».

    Mme Alonso Cano a souligné la nécessité d’une planification à long terme : « Nous devons tenir compte de ce qui va se passer dans 10, 20 ou 30 ans. Et le changement climatique va s’aggraver, nous en sommes certains ».

    Les femmes et les filles en première ligne

    Les femmes et les filles au sein des pays enclavés en développement étant particulièrement exposées, la question du genre a été un thème central des événements organisés jeudi lors de la Conférence à Avaza.

    L’un des moments forts a été le Forum des femmes leaders, ouvert par la Sous-secrétaire générale des Nations Unies Rabab Fatima, qui a souligné que le développement durable ne pouvait être atteint sans la pleine participation des femmes et des filles.

    Mme Fatima, Haute-Représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement, a souligné les progrès réalisés au cours des 25 dernières années : les femmes occupent désormais un tiers des sièges parlementaires dans les pays en développement sans littoral, contre seulement 7,8 % en 2000.

    « Ce chiffre est supérieur à la moyenne mondiale », a-t-elle dit, ajoutant que 11 des 54 femmes présidents de parlement dans le monde proviennent de ces pays enclavés.

    Des écarts persistent entre les sexes

    Pourtant, des défis subsistent. « Les progrès sont inégaux et beaucoup trop lents. Une femme sur quatre dans les pays en développement sans littoral vit dans l’extrême pauvreté, soit près de 75 millions de femmes, et près de la moitié, soit environ 150 millions, sont confrontées à l’insécurité alimentaire ».

    Les statistiques sur l’emploi montrent de grandes disparités entre les sexes. Alors que 80 % des femmes dans les pays en développement sans littoral travaillent dans le secteur informel, sans contrat ni protection, la moyenne mondiale est de 56 %. Une fille sur trois dans ces pays se marie de façon précoce, soit près du double du taux mondial, et seule une sur trois termine ses études secondaires. En outre, seulement 36 % des femmes dans ces pays ont accès à l’Internet.

    « C’est pourquoi les politiques industrielles et de développement sensibles au genre sont si importantes », a souligné Mme Fatima. « Ces politiques doivent être adaptées aux contextes nationaux, et le développement industriel dans les zones rurales, le soutien aux entreprises, la formalisation de l’emploi et le renforcement des partenariats doivent être des priorités ».

    Inclusion numérique des femmes et des filles

    La Haute-Représentante a également appelé à l’amélioration de l’accès à l’Internet et de l’éducation pour les femmes et les filles, un domaine dans lequel l’Union internationale des télécommunications (UIT) est spécialisée.

    Le Dr Cosmas Luckysin Zavazava, Directeur du Bureau de développement des télécommunications de l’UIT, a déclaré à ONU Info que si certaines régions telles que la CEI ont atteint la parité entre les sexes en matière d’accès à l’Internet, les pays enclavés sont toujours confrontés à des obstacles majeurs.

    « C’est pourquoi nous avons développé des programmes spéciaux pour les femmes et les filles de cette région », a-t-il déclaré. « Il ne s’agit pas seulement d’accès, mais aussi de développer des compétences en codage et d’initier les filles à des domaines tels que la robotique. Nos programmes visent à motiver les jeunes femmes et les filles à poursuivre une carrière dans les secteurs des STIM ».

    Un tournant décisif pour l’action

    Alors que la Conférence d’Avaza touche à sa fin, les participants devraient réaffirmer vendredi leur engagement politique en faveur du Programme d’action d’Avaza, adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2024.

    Le moment est venu de passer à la mise en œuvre – ou, comme l’a déclaré la Haute-Représentante Rabab Fatima : « Que ce forum soit un tournant décisif ».

     

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