À l’occasion des Rencontres du Monde Économique organisées le 17 décembre, par le MEDEF Martinique, une idée centrale a été remise au cœur du débat : la zone franche douanière n’est ni une exception ni un privilège, mais un outil largement utilisé à l’échelle internationale. Encadré par le droit européen et les règles de l’Organisation mondiale des douanes, ce dispositif offre à la Martinique une opportunité concrète de renforcer sa production locale, d’ouvrir davantage son économie à l’export et de se positionner comme un véritable hub régional. La question n’est plus celle de la faisabilité, mais bien celle du choix politique et stratégique d’en faire un levier pleinement assumé. Vous trouverez ici les réflexions de Sandra Casanova.
Rencontres du MEDEF Martinique | Zones franches : un standard international à activer
Hier, lors de la Rencontre du Monde Économique organisée par le MEDEF Martinique, j’ai rappelé une réalité stratégique simple :
👉 la zone franche douanière n’est pas une dérogation, mais un standard international.
La création en Martinique d’une zone franche douanière assortie d’exonérations fiscales et sociales représente une opportunité majeure pour :
- développer la production locale,
- soutenir l’export,
- transformer la Martinique en hub international,
- attirer des investissements productifs,
- et créer de la valeur ajoutée durable sur le territoire.
De nombreux États membres de l’Union européenne utilisent déjà pleinement cet outil, dans un cadre normé par l’Organisation mondiale des douanes et par le Code des douanes de l’Union européenne.
Pour les investisseurs, la lisibilité réglementaire est décisive.
Un cadre clair, reconnu et stable vaut mieux qu’une accumulation de dispositifs complexes et temporaires.
La question n’est donc plus si nous pouvons le faire, mais quand nous déciderons de l’assumer pleinement.
Sandra Casanova
Le 18/12/2025