Selon l’observatoire des inégalités, la Martinique est le 2ème territoire le plus pauvre sur l’ensemble de la France (hormis la Guyane et Mayotte). Ce triste record s’explique car les inégalités en Martinique se sont accrues notamment avec « la vie chère » et une situation économique et sociale qui s’est considérablement dégradée sur ces dernières années.


Ces difficultés se sont également intensifiées avec l’impact de la crise du Covid en 2020.
Cette crise sanitaire durable dans le temps a, par les mesures de confinement mises en place, provoqué une fragilisation importante d’une grande majorité du tissu économique (surtout les TPE, travailleurs indépendants et les PME) et un appauvrissement des classes moyennes, des familles et des personnes déjà en difficulté.
La recrudescence très importante des demandes d’aides au niveau des CCAS et des associations caritatives exprime très clairement cette situation sans compter celles et ceux qui par dignité n’osent pas se rendre dans ces lieux dédiés aux publics malgré leur vulnérabilité sociale.
L’absence de coordination des institutions publiques au niveau de l’accompagnement économique et social combinée à la faiblesse des mesures ajoutent de la difficulté à la difficulté.
Le risque de chaos économique et social est réel et latent.
Aussi, il est urgent d’agir d’autant que les moyens financiers existent, sont disponibles et sont très importants au niveau de la Collectivité Territoriale de la Martinique.
Il faut absolument éviter ce chaos social car les premières victimes sont systématiquement les plus humbles et les plus démunis.
Il est donc urgent d’établir un véritable plan d’urgence économique et social avec des moyens à la mesure du drame de la situation. Ce plan d’urgence doit être simple et simplifié à mettre en œuvre afin d’agir vite et bien.
également urgent de prévoir un plan de relance afin de redonner de l’activité sur l’ensemble du territoire martiniquais.
Investir fortement particulièrement au niveau économique et social est le seul moyen de faire face au drame à venir.
Savoir anticiper, être pragmatique, prévoir et agir concrètement afin de préserver la dignité humaine individuelle et collective. Tel est le devoir des hommes et des femmes progressistes.
La dignité est ce qu’il y a de plus précieux humainement, individuellement et collectivement
Johnny HAJJAR Secrétaire général du PPM

Partager.

Comments are closed.

Exit mobile version