Claude Lise après les propos d’Alfred Marie-Jeanne sur la mise en œuvre  des règlements de la CTM à l’égard de l’Exécutif quant au déroulement de la séance plénière, son ordre du jour, les limitations à l’expression du Conseil Exécutif en infraction à la loi la loi du 27 juillet 2011 et plus précisément son article L.7225-3.  Précisant:

  • « Il ne s’agit nullement de prééminence, mais de principes. Ne pas les respecter, surtout dans un tel contexte, ne relève nullement de l’exceptionnel, mais augure de dérives inacceptables. N’ajoutons pas de la confusion dans la détresse et la crise. »
Une  dérive autoritaire extrêmement dangereuse. 
En réponse, Claude Lise va inviter Alfred Marie-Jeanne à saisir la juridiction administrative, si ce dernier estime que cette séance plénière ne respecte pas les textes. Lui ajoutant:
« Ce sera l’occasion pour moi d’énumérer tous les manquements à la légalité qui ont cours dans le fonctionnement de la CTM…qui sont faits par l’Exécutif. Je n’entre pas dans ce genre de débats. Je trouve choquant qu’à l’ouverture d’une séance, pour laquelle j’ai demandé que nous nous rassemblions dans l’intérêt des Martiniquais, on fasse de la susceptibilité sur des problèmes de pouvoir. Tout simplement parce que, pour la première fois, trois commissions de l’Assemblée ont désiré s’exprimer dans une circonstance extrêmement grave pour la Martinique ».
Et s’arrêtant sur  les dérives évoquées  par Alfred Marie-Jeanne, le président de l’Assemblée de Martinique d’ajouter:
« La dérive qu’il faut craindre, c’est cette dérive autoritaire extrêmement dangereuse pour la suite des événements. Il est normal qu’une Assemblée où figure les élus du peuple, où chacun a été élu par le peuple, puisse contrôler l’Exécutif. C’est le rôle de cette Assemblée et prendre des initiatives quand il le faut », indique encore Claude Lise.
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