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    Home » Climat et CO2 : l’évidence contre le dogme
    Ecologie / Environnement

    Climat et CO2 : l’évidence contre le dogme

    août 21, 2021Aucun commentaire
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    par Pascal Richet

    Le 22 juin dernier, nous avons publié sous la signature de Jean-Philippe Delsol, un article sur Le Totalitarisme écologique dénonçant la censure de fait exercée sur l’article de Pascal Richet « The temperature-CO2 climate connection : an epistemological reappraisal of ice-core messages. » (traduction française disponible ici) paru en accès libre dans la revue History of Geo- and Space Sciences. Cet article, qui remet en cause les théories du réchauffement anthropomorphique, est une contribution au débat de la part d’un scientifique reconnu. Notre intention n’était pas de dire que M Richet avait nécessairement raison, même si son raisonnement est particulièrement convaincant, mais de nous insurger contre la dictature de la pensée imposée par l’ONU et « son » GIEC. A la suite de quoi, M. Pascal Richet nous a fait parvenir la traduction française d’un article qu’il a publié le 26 juin dans le journal économique espagnol Expansión. Avec l’accord de ce dernier et de l’auteur, nous en publions ci-dessous la version française.

    Depuis sa domestication il y a 400 000 ans, le feu a très largement déterminé l’évolution de l’homme et celle des sociétés humaines par le biais de sa maîtrise de plus en plus poussée. Alors que la cuisson des aliments a conduit à une régression des mâchoires et à un développement du cerveau, les arts du feu ont peu à peu donné naissance à la civilisation moderne. Eclairage artificiel, céramiques, métallurgie, mortiers de chaux puis de ciment, machine à vapeur, moteurs à explosion et à réaction, production d’électricité, toutes ces avancées familières ont été indissolublement liées au feu, et donc à la production de dioxyde de carbone (CO2) par la combustion de bois, gaz, pétrole ou autres substances.

    Les modèles climatiques ont relégué à l’arrière-plan des archives beaucoup plus parlantes comme les glaces polaires

    L’augmentation de la population mondiale et une élévation de niveau de vie ont bien sûr conduit à des émissions croissantes de CO2 dans l’atmosphère. Selon le dogme dominant, l’effet de serre associé à ce gaz a en retour fait attribuer à ses teneurs croissantes un dérèglement climatique aux conséquences catastrophiques les plus variées. Décarboner les activités humaines en quelques décennies afin de lutter contre ce dérèglement est ainsi devenu un impératif. Tirer un trait sur des millénaires d’ingéniosité humaine est cependant un défi formidable, comme l’illustre un coût estimé par la banque mondiale à 89 000 milliards de dollars pour la seule période 2015-2030 !

    Devant la nature colossale des investissements annoncés, et celle des ressources minérales et énergétiques à engager, il est utile de s’assurer que les effets du CO2 sont bien ceux qui sont décrits. Au premier plan se trouvent les modèles informatiques de climat auxquels on se fie surtout de nos jours, qui souffrent pourtant de nombreuses limitations. La principale est qu’ils couvrent des périodes de temps beaucoup trop brèves pour rendre compte des grands cycles de glaciations-déglaciations, les changements climatiques les plus tangibles, qui se produisent sur des dizaines de milliers d’années. La situation est analogue à celle qu’on rencontrerait si l’on prenait une vaguelette comme fondement d’une théorie des marées sans considérer des cycles entiers de marées montantes et descendantes d’ampleurs variables.

    Les modèles climatiques ont par ailleurs relégué à l’arrière-plan des archives beaucoup plus parlantes. Les plus précieuses sont les glaces polaires car les instruments d’analyse modernes permettent de déchiffrer les messages climatiques de l’histoire de la planète qu’elles ont conservé à mesure que la neige se compactait en glace en emprisonnant de minuscules bulles d’air. Il est par exemple possible de mesurer précisément la teneur en CO2 (et en méthane, CH4) de ces bulles en fonction de la profondeur de la glace dans les carottes extraites, et donc de leur âge. Et comme la température de dépôt de la neige peut aussi être déterminée par des méthodes isotopiques, on dispose d’un enregistrement continu de ces paramètres sur des périodes se comptant par centaines de milliers d’années.

    Les glaces extraites à la base antarctique de Vostok constituent une référence “incontournable” pour les climatologues car elles couvrent les quatre cycles de glaciation-déglaciations qui se sont succédé depuis 423 000 ans. Leurs analyses ont confirmé que ces cycles sont avant tout gouvernés par des variations de la chaleur reçue du soleil quand l’orbite terrestre varie elle-même sous l’effet d’interactions gravitationnelles complexes. Dans le cadre de ces cycles astronomiques, dits de Milankovitch, la question est alors de savoir quel rôle amplificateur a pu jouer le CO2 atmosphérique. On peut y répondre en examinant très simplement les relations de cause à effet pertinentes à la lumière des principes de la logique établis par Aristote il y a 2500 ans.

    Les carottes glaciaires révèlent en effet l’existence de brefs épisodes de réchauffement

    Selon le principe de non-contradiction, une chose ne peut pas être à la fois elle-même et son contraire. Il s’ensuit en particulier qu’un effet ne peut pas être plus bref que sa cause, sans quoi la cause n’en serait plus une. Or les données paléoclimatiques montrent que les périodes de teneurs en CO2 élevées sont non seulement systématiquement plus longues que celles de températures élevées, tout en débutant plus tardivement qu’elles, mais qu’elles ne révèlent pas de fluctuations de teneurs en CO2 de courtes durées analogues à celles que montrent les températures. Il se trouve que l’atmosphère renferme une quantité infime de CO2 par rapport aux océans et que la solubilité du CO2 dans l’eau décroît quand la température augmente. Les teneurs en CO2 de l’atmosphère se sont donc simplement ajustées au cours du temps aux variations de températures avec des décalages dus à la lenteur relative de l’homogénéisation chimique des océans. Un argument fort renforce cette conclusion. Le méthane est un produit de l’activité biologique, qui croît elle-même avec la température. Si le CO2 contribuait au réchauffement de l’atmosphère, ses teneurs seraient corrélées à celles du méthane. Or ce n’est pas du tout le cas, d’où l’on conclut que ces teneurs en méthane n’ont dépendu que des seules températures.

    Ces conclusions ne contredisent en rien l’existence d’un léger réchauffement au cours de ces dernières décennies. Les carottes glaciaires révèlent en effet l’existence de brefs épisodes de réchauffement, très nombreux, auxquels aucune attention n’est curieusement apportée, et dont la cause peut être attribuée à de tout autres facteurs tels que des fluctuations de l’activité solaire. En bref, ce qui se passe en quelques décennies offre peu d’informations sur l’évolution du climat, dont l’unité de mesure est plus proche des dizaines de milliers d’années.

    Que les effets du CO2 sur le climat soient minimes n’est en rien une conclusion inédite. Les auteurs qui l’ont déjà établie sur d’autres bases se heurtent cependant au prétendu consensus qu’on leur oppose sur la question. Mais cette notion de consensus n’a aucune pertinence ici car l’histoire des sciences n’est qu’une longue promenade dans le cimetière où les idées longtemps admises sans discussion reposent désormais en paix. Elle sert plutôt de justification pour bannir du débat toute idée hétérodoxe. Comme l’auteur de ces lignes en fait en ce moment l’expérience, le trait le plus inquiétant du débat climatique est la volonté de disqualifier d’entrée l’adversaire en l’entraînant sur d’autres champs étrangers au problème plutôt que de lui opposer des commentaires critiques auxquels des réponses seraient apportées en laissant le public trancher. De manière surprenante, les débats francs et honnêtes sur lesquels le progrès scientifique a reposé au cours de l’histoire sont remplacés par des actions de nature totalitaire telles que diffamation et tentatives de réduire au silence ou de réprimer les opinions divergentes sous la menace de l’ostracisme.

    Sur ce point comme sur beaucoup d’autres, il conviendrait pourtant de garder en tête la réflexion que fit au début du VIe siècle le philosophe et homme d’État romain Boèce : “La philosophie grecque elle-même, en effet, n’aurait jamais été tenue dans un si grand honneur, si elle n’avait pas été nourrie des conflits et des dissensions des plus grands savants.”

    Pascal Richet, Institut de physique du globe de Paris

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