Close Menu
ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités créatives de ANTILLA concernant l'art, le design et les affaires

    Les tendances du moment

    SMABTP : « Rester proches des entreprises du BTP et répondre à leurs nouveaux défis ». Rencontre avec Bruno Cavagné

    décembre 12, 2025

    Google 2025 : ce que la France… et la Martinique ont vraiment cherché sur internet. Le Regard de Gdc

    décembre 12, 2025

    Le Carbet signe une convention avec la CAF

    décembre 12, 2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    • Rubriques
      • Art/Culture
      • Ecologie / Environnement
      • Patrimoine
      • Entreprises
      • Le Regard de Gdc
      • Édito de Henri PIED
      • Politics
      • Santé
      • Sports
      • Caraïbe
    • Newsletter 
    • Publicité
    • Contact
    annonces
    ABONNEMENT
    ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981
    Home » Combien de temps entre la contamination par Omicron et les premiers symptômes ? La réponse n’est pas une bonne nouvelle
    Actualité

    Combien de temps entre la contamination par Omicron et les premiers symptômes ? La réponse n’est pas une bonne nouvelle

    janvier 25, 2022Aucun commentaire
    Facebook LinkedIn WhatsApp

    Il semble que depuis la souche initiale, les durées d’incubation des différents variants se sont réduites, jusqu’à un Omicron dont les effets se font sentir très vite.

    Antoine Flahault

    Combien de temps entre la contamination par Omicron et les premiers symptômes ? La réponse n’est pas une bonne nouvelle

    avec Antoine Flahault

    Atlantico : Lors du début de la pandémie de Covid-19, la période d’incubation du virus était généralement de 5 à 6 jours. Avec l’apparition du variant Delta, elle est passée à 4 jours en moyenne. Elle serait désormais d’environ 3 jours avec le variant Omicron. Est-il assez tôt pour considérer que ce constat est fiable ? Qu’est-ce que cela signifie ?

    Antoine Flahault : Tout d’abord, il faut prendre ces chiffres avec une certaine précaution, car ce sont des estimations préliminaires, réalisées à partir de petites séries de cas. Il est assez difficile d’estimer la durée d’incubation d’une maladie comme la Covid, qui n’est pas symptomatique chez tout le monde, pour laquelle les tests peuvent être faussement négatifs. Mais, le constat est partagé par la plupart, et déjà par les chercheurs sud-africains comme norvégiens : la durée d’incubation, c’est-à-dire la durée entre l’infection et le début des symptômes semble en effet plus courte avec le variant Omicron, de l’ordre de trois jours, alors qu’elle était avec la souche initiale plutôt de 5 jours.

    En quoi peut-on considérer qu’une période d’incubation plus courte est une « mauvaise nouvelle » ? 

    En fait, une courte durée d’incubation pourrait changer considérablement la donne, à un point que l’on ne réalise peut-être pas encore. On assisterait alors à une forme de « grippisation » de cette pandémie à coronavirus. Jusqu’à présent, le coronavirus présentait une différence majeure avec la grippe qui était justement d’avoir une durée d’incubation plus longue. L’incubation de la grippe est de l’ordre de 24 à 48 heures. Cette courte durée d’incubation est l’une des explications des flambées épidémiques de grippe que l’on connaît chaque hiver sous nos latitudes et que l’on n’a jamais réussi à bloquer par la vaccination (seuls les confinements associés aux gestes barrières de la saison dernière semblent y être parvenus). Il y a d’autres différences entre la grippe et la Covid, notamment la « surdispersion » du taux de reproduction du coronavirus. La surdispersion c’est à le fait que la plupart des personnes infectées transmet le virus à une personne ou moins, ne contribuant pas à la croissance exponentielle de l’épidémie. Seules 10 à 20% des personnes infectées entraînent donc toute l’épidémie. Lorsque l’on dispose d’au moins cinq jours pour remonter les chaînes de contaminations, on peut espérer que les quarantaines aient un effet. Les autorités de santé ont un peu de temps pour repérer des personnes qui sont encore en stade d’incubation et non contagieuses, de façon à les mettre en quarantaine avant qu’elles ne propagent le virus à d’autres. Avec une durée réduite de la période d’incubation, cette option se referme, au moins en partie. Les contrôles sanitaires aux frontières qui prenaient toute leur place avec les premières souches du coronavirus sont beaucoup moins opérationnelles avec le virus de la grippe (et ne sont d’ailleurs pas recommandés dans les plans de préparation des pandémies de grippe). Si le variant Omicron a une durée d’incubation proche du virus de la grippe, les contrôles aux frontières deviendront de plus en plus illusoires.

    La fulgurante progression du variant Omicron à travers le monde est-elle imputable à cette période d’incubation plus courte ? 

    La progression inédite du variant Omicron est liée à un certain nombre de facteurs qui ne sont pas encore tous élucidés. Ce variant semble transpercer les digues immunitaires, puisque des personnes dûment vaccinées y compris avec trois doses, peuvent contracter le virus et le transmettre à d’autres, facilitant grandement la dynamique épidémique. Mais la plus courte durée d’incubation couplée à une forte surdispersion peut aussi contribuer à la croissance extrêmement forte de l’épidémie dans la population.

    Devrions-nous envisager un certain nombre de changements dans notre manière de lutter contre la pandémie, de manière à mieux la contrôler ?

    La question à laquelle on n’a pas encore de réponse est de savoir si l’immunité conférée par l’infection sera davantage bloquante vis-à-vis de la transmission de ce coronavirus que l’immunité vaccinale ne l’aura été au démarrage de cette vague Omicron. Si tel est le cas, alors l’infection d’une proportion importante de la population que l’on voit se dérouler sous nos yeux un peu impuissants pourrait s’accompagner d’un frein progressif et naturel sur la vague pandémique. Mais d’autres freins risquent d’être nécessaires à mettre en place pour reprendre la main sur l’épidémie. Les Sud-Africains bénéficient du frein estival qu’il nous faudra attendre le temps d’un long hiver avant d’en bénéficier en Europe. Les approches tester-tracer-isoler perdraient peu à peu leur efficacité et donc leur sens avec le raccourcissement de la durée d’incubation mais aussi avec l’explosion du nombre de cas. Enfin, les traitements aussi sont impactés par le nouveau variant et dans une certaine mesure par le raccourcissement éventuel de la durée d’incubation. Avec une durée d’incubation plus courte, il devient plus difficile de disposer d’un diagnostic rapide, notamment en période d’explosion du nombre de cas et de saturation des systèmes de testing. Les antiviraux par voie orale mais aussi les rares anticorps monoclonaux qui sont restés efficaces contre le variant Omicron, doivent être administrés dans les premiers jours de l’infection, ce qui peut être rendu difficile par la disponibilité moins rapide du diagnostic.

    Ce coronavirus se transmet quasi-exclusivement (dans probablement plus de 99% des cas) en milieu clos et mal ventilés. On ne fera donc peut-être pas l’économie de revoir fondamentalement la qualité de l’air intérieur que nous respirons afin de le rendre plus proche, sur le plan du risque microbiologique, de l’air extérieur.§

    Share this:

    • Facebook
    • X

    Articles similaires

    Partager. Facebook LinkedIn WhatsApp
    Article précèdent Covid-19 : en Europe et aux Etats-Unis, des responsables entrevoient une « transition » vers une fin de la pandémie
    Article suivant PSG : Neymar et Messi balayés, 40ME de salaire pour Mbappé !

    ARTICLES SEMBLABLES

    SMABTP : « Rester proches des entreprises du BTP et répondre à leurs nouveaux défis ». Rencontre avec Bruno Cavagné

    décembre 12, 2025

    Le Carbet signe une convention avec la CAF

    décembre 12, 2025

    CLIP. Un petit bijou d’Intermarché qui émeut le monde entier

    décembre 12, 2025
    Ajouter un commentaire
    ECRIVEZ UN COMMENTAIRE Cancel Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

    ABONNEZ-VOUS !
    EN VENTE JEUDI
    Actualités de la Caraïbe
    Caraïbe

    (Histoire cachée) Robert Nathaniel Robinson – Un génie aux racines caribéennes qui a défié un continent

    Caraïbe décembre 11, 2025

    Dominica on line Gabriel J Christian – L’histoire occulte parfois ses plus grands…

    Share this:

    • Facebook
    • X

    La Commission de l’OECS organise avec succès un atelier sur les « enseignements tirés de la géothermie » dans le cadre du Mois de l’énergie de la CARICOM 2025

    décembre 11, 2025

    Le Premier ministre cherche à améliorer les liens d’investissement entre les îles Caïmans et l’Inde.

    décembre 11, 2025

    Caiman – Un menu fusion nippo-caribéen dévoilé au Taikun rénové

    décembre 11, 2025
    INSCRIVEZ-VOUS VITE !
    Publiez vos annonces Légales

    Abonnez-vous

    Recevez les dernières actualités de Antilla Martinique.

    Merci ! Votre demande a bien été prise en compte.

    Consultez les annonces légales
    Consulter nos anciens numéros
    Nos différentes rubriques
    Archives
    © 2025 Copyright ANTILLA. Tous drois réservés. Programmé par ANTILLA.
    • CONTACTEZ-NOUS
    • MARKETING
    • MENTIONS LÉGALES
    • CONSULTEZ LES ANNONCES LÉGALES

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.