Samedi 22 novembre, je suis revenu en Martinique à la suite du procès qui s’est déroulé à Paris et qui a concerné l’affaire du départ à la retraite de Serge LETCHIMY.
À mon arrivée, quatre ou cinq personnes haineuses ont insulté le maire que je suis, en me traitant de « volè ». Pire encore, elles étaient menaçantes et m’ont suivi jusqu’à mon véhicule, devant des dizaines de témoins.
De telles méthodes sont inacceptables, surtout venant d’adversaires politiques qui poussent leurs militants à de telles dérives odieuses et inacceptables.
Aussi, je me réjouis du comportement pacifique de la soixantaine de sympathisants et militants progressistes venus m’apporter leur soutien. Ils sont restés calmes et ont résisté aux provocations injurieuses et aux gestes menaçants.
Je rappelle à toutes fins utiles la Loi n° 2024-247 du 21 mars 2024 renforçant la sécurité et la protection des maires et des élus locaux ; mais également l’Article 9-1 du Code civil qui prévoit que « Chacun a droit au respect de la présomption d’innocence ». Il précise que « lorsqu’une personne est publiquement présentée comme coupable avant d’être jugée, elle peut agir en justice pour faire cesser l’atteinte ».
C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de porter plainte contre X, avec constitution de partie civile, mais également nommément puisque ces personnes, dont j’ai les photos et les vidéos, ont été reconnues.
Didier Laguerre
Maire de Fort-de-France



