COMMUNIQUÉ DE PRESSE

HALTE A LA MISE A MORT DU SECTEUR DU BTP

CONFÉRENCE DE PRESSE DU SECTEUR
Jeudi 13 juin 2024 à 9h30
Maison du BTP – 13 Lotissement Bardinet – Fort de France

Steve Patole, président de la FRBTP

L’activité de Bâtiment et de Travaux-Publics est traditionnellement dépendante de la commande publique. Les entreprises réalisent des travaux d’intérêt général commandés par les collectivités locales, leurs satellites et divers autres acteurs publics (hôpitaux, bâtiments administratifs…).

PLUS DE 7000 FAMILLES MARTINIQUAISES DÉPENDENT DE L’ACTIVITÉ DU BTP !!!

Selon une étude de l’AFD, la Martinique est aujourd’hui le territoire ultramarin dans lequel les collectivités locales investissent le moins par habitant. Les collectivités de Martinique dans leur ensemble investissent 221€ / habitant par an, alors que celles de Guadeloupe investissent 240 € / habitant par an, ou que celles de la Réunion investissent 376 €/habitant par an.

Mais les besoins du territoire et de sa population restent importants (réseau d’eau potable, réseaux d’assainissement, reconstruction des établissements scolaires aux normes parasismiques, routes…). Dans un tel contexte, où l’investissement est faible et la commande de travaux très insuffisante, les entreprises ne peuvent pas se structurer ; elles hésitent à former et embaucher ou à investir dans du matériel plus performant car :

o Elles n’ont aucune idée des travaux qui seront programmés ;
o Lorsqu’elles réalisent des ouvrages, elles ne sont généralement pas payées dans les délais légaux de 30 jours. La moyenne des délais de paiement à la Martinique est voisine de 90 jours.

o Certains maitres d’ouvrage refusent de payer les intérêts moratoires qui sont pourtant légalement dûs aux entreprises payées très en retard ;

o Les retenues de garanties sont confisquées par certains donneurs d’ordre publics qui ne les libèrent pas au bout de l’année de garantie de parfait achèvement, comme prévu par le code de la commande publique. Plusieurs millions d’euros de retenues de garantie dorment sur les comptes des collectivités locales.

En plus de mettre en grand danger les entreprises (forte augmentation des défaillances d’entreprises du BTP), ce sont les martiniquais qui payent le prix de ce sous-investissement chronique qui finit par se traduire par des embouteillages interminables sur les routes ou encore des coupures d’eau alors que la ressource en eau reste largement suffisante.

NOUS DISONS STOP !!!! LES PROMESSES NON SUIVIES D’EFFET, CA SUFFIT !!!

Conférence de presse des acteurs du BTP Syndicats d’employeurs et de salariés, Industries & Transport

 

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