Les cinq confédérations syndicales de France – CFDT, CGT, CFTC, CFE-CGC – ainsi que de l’Unsa ont des doléances à faire valoir à l’encontre des mesures concernant le temps de travail et les congés inscrites dans la loi d’urgence sanitaire et concrétisées par une des ordonnances adoptées mercredi en Conseil des ministres. Les dépassements des durées maximales inscrites dans le Code du travail, et en particulier le relèvement envisagé à 60 heures de la durée maximale hebdomadaire du travail, cristallisent les critiques du fait de l’amplitude horaire envisagée, decidee sans concertation sociale.

Est mal accepté par les syndicats que le gouvernement ait donné pouvoir aux employeurs sur les dérogations à la durée du travail, comme sur l’imposition de jours de RTT et de repos inscrits dans les comptes épargne temps.

Les syndicats critiquent aussi la décision du gouvernement de favoriser la poursuite de l’activité tout en demandant le confinement. La CGT et Force ouvrière demandent au gouvernement de définir la liste des activités essentielles qu’il faut absolument maintenir. Le gouvernement affirme que ce n’est pas possible, tout en prévoyant des dérogations sectorielles sur la durée du travail. Tous les syndicats partagent en outre une inquiétude sur les moyens de protection mis en oeuvre par les entreprises pour protéger les salariés qui travaillent sur site. Masques, gel hydroalcoolique et autres matériels de protection manquent.

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