suzanne Roussi-Césaire
à 16 h 30, Espace Jane Léro au 17 rue Lamartine à Fort-de-France, le Samedi 17 Septembre 2011, l’Union des femmes de la Martinique rend hommage à SUZANNE ROUSSI CESAIRE, Intellectuelle engagée progressiste et militante de l’antillanité? Quelle a été sa vie ? Quelle a été son ouvre ? C’est l’ambition de l’UFM de tenter d’y répondre. Les lecteurs d’Antilla savent que Guy Cabort-Masson portait une grande admiration à cette femme et ne manquait pas de souligner son rôle éminent.
Fille d’une institutrice, Flore Roussi (née William) et d’un employé d’usine sucrière, Benoït Roussi, Suzanne est étudiante à l’École normale supérieure, en 1936, quand elle rencontre Aimé Césaire. Ils se marient le 10 juillet 1937. Ils auront six enfants. En 1938, à la fin de ses études, elle retourne en Martinique et enseigne au Lycée Schœlcher à Fort-de-France.
Co-fondatrice, en 1941, avec son mari et René Ménil de la revue Tropiques. En rétention administrative en Martinique, avant d’être autorisé à rejoindre les États-Unis, André Breton découvre cette revue et prend aussitôt contact avec leurs fondateurs et se lie d’amitié (avril-juillet 1941). Suzanne Césaire : « Loin de contredire, ou d’atténuer, ou de dériver notre sentiment révolutionnaire de la vie, le surréalisme l’épaule. Il alimente en nous une force impatiente, entretenant sans fin l’armée massive des négations. »1
En 1945, les Césaire s’installent au Petit-Clamart dans les Hauts-de-Seine, puis retournent en Martinique. En 1955, Suzanne Césaire écrit une pièce de théâtre Aurore de la liberté et revient en France où elle enseigne en tant que professeur de Lettres au collège Étienne, à Sèvres, puis au lycée technique de la même commune. Elle se sépare d’Aimé Césaire en avril 1963. Elle meurt d’un cancer du cerveau

RENCONTRE-DEBAT avec un expo autour de sa vie et son œuvre littéraire

Voilà comment l’UFM lance ses invitations : Suzanne Césaire n’a pas été que la femme, l’inspiratrice et la collaboratrice d’Aimé Césaire et la mère de leurs six enfants. Elle a été une intellectuelle progressiste engagée, une militante de l’antillanité, une femme brillante et belle.
Mais après Tropiques et Aurore de la liberté, une adaptation théâtrale perdue, plus rien, Suzanne n’a plus jamais écrit, et c’est une énigme. Comment une femme qui entre 25 et 30 ans a écrit des textes aussi forts a-t-elle pu s’arrêter définitivement ?
Qu’est-ce qui fait qu’une femme s’arrête ?
L’UFM vous invite à débattre de cette question malheureusement encore d’actualité et à mieux connaître cette brillante intellectuelle

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