Face à une situation critique au centre hospitalier Maurice-Despinoy (CHMD) en Martinique — marquée par un grave manque de médecins, une insécurité croissante et une grande souffrance du personnel — les syndicats et salariés ont enfin été reçus par le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS), Yves Servan, après deux mois d’attente.
À l’issue d’un convoi de protestation, une réunion a permis d’échanger sur des mesures d’urgence et des solutions à plus long terme, dont la mobilisation temporaire de médecins du CHU, la sécurisation des accès au site, la formation renforcée des soignants, et une meilleure coopération entre les services.
Bien que le ton ait été jugé constructif, les syndicats restent méfiants : ils dénoncent l’absence de décisions fermes et immédiates, refusent les simples constats, et exigent des actes concrets. Sans avancées rapides, ils envisagent un durcissement du mouvement dès la rentrée. Une nouvelle réunion est prévue mardi, pour évaluer d’éventuelles avancées sur les effectifs médicaux.