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GEORGETOWN, Guyana (DPI) – L’économie du Guyana continuera d’enregistrer une croissance sans précédent cette année, avec une expansion économique prévue à 10,6 %.
Le ministre principal du cabinet du président chargé des finances et de la fonction publique, le Dr Ashni Singh, a souligné que la croissance sera en grande partie tirée par le pic de production de pétrole du FPSO (flottant de production, de stockage et de déchargement) de Liza Destiny en 2024, et le démarrage du FPSO One Guyana fin 2025. Il a informé l’Assemblée nationale, lors de sa présentation du budget national 2025 , que cette croissance consolidera la nation comme la troisième économie à la croissance la plus rapide au monde.
« À ce rythme, Monsieur le Président, nous continuerons à surpasser tous nos pairs et, selon les projets mondiaux actuels, nous serons toujours, avec 10,6 %, la troisième économie connaissant la croissance la plus rapide au monde », a-t-il souligné.
Considérant que des investissements importants sont injectés pour diversifier l’économie, le Dr Singh a déclaré que l’économie non pétrolière devrait croître de 13,8 pour cent.
Le secteur de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche devrait connaître une croissance de 11,4 % en 2025, avec une augmentation de la production ciblée pour tous les sous-secteurs. Dans l’industrie sucrière, une croissance de 115,4 % est prévue, ce qui entraînera un retournement de situation ; l’objectif de production est fixé à 101 000 tonnes métriques.
Selon le Dr Singh, cette croissance sera soutenue par les efforts de la Guyana Sugar Corporation (GuySuco) en matière de mécanisation, de conversion et de production à valeur ajoutée. Il a également noté que, sur la lancée de cette dynamique, la production de riz devrait augmenter de 12,4 % cette année. En outre, la production devrait atteindre 804 000 tonnes grâce à l’extension des superficies cultivées et à l’amélioration des variétés grâce à la recherche et au développement.
« Les autres sous-secteurs de cultures devraient croître de 11,7 pour cent. Là encore, cela reflète l’expansion des superficies cultivées, alors que nous restons concentrés sur l’exécution de notre programme de sécurité alimentaire locale. L’élevage devrait croître de 7,5 pour cent et la production devrait encore augmenter dans toutes les sous-catégories », a-t-il ajouté.
La pêche, qui poursuit sa trajectoire ascendante, connaîtra une croissance de 5,8 %, grâce à l’augmentation des investissements dans l’aquaculture, qui accroît la production. Le ministre des Finances a également révélé qu’une croissance de 1,3 % est prévue dans le secteur forestier, avec un objectif de production de 419 000 mètres cubes.
Dans les industries extractives, les mines et les carrières prévoient une croissance de 10 %. Dans l’industrie pétrolière et gazière, la production des trois FPSO existants, ainsi que du FPSO One Guyana, devrait atteindre 786 000 barils par jour d’ici le quatrième trimestre 2025, avec une production moyenne de 674 000 barils par jour tout au long de l’année. Cela contribue à la croissance prévue du secteur de 9,5 % en 2025.
Dans le même temps, une croissance de 17,2 % est attendue pour l’extraction d’or, tirée par une production plus élevée des mineurs à grande et à petite et moyenne échelle, visant 501 000 onces d’or.
L’extraction de bauxite devrait connaître une croissance significative de 70,1 %, soutenue par une production accrue, notamment à la mine Linden, qui devrait croître de 167,3 %, soit 4,4 millions de tonnes métriques. Les autres secteurs miniers et des carrières devraient croître de 39,7 %, reflétant les nombreux investissements en infrastructures des secteurs public et privé.
Dans le même temps, le secteur manufacturier devrait croître de 30 pour cent avec des expansions dans le sucre, le riz et d’autres sous-secteurs manufacturiers ; la construction augmentera de 24,8 pour cent tandis que le secteur des services prévoit une croissance de 8 pour cent.
S’appuyant sur la croissance enregistrée l’an dernier, le secteur des services devrait croître de 8 % en 2025. Des expansions notables sont prévues pour le commerce de gros et de détail et les réparations, les services administratifs et de soutien, l’information et la communication, ainsi que le transport et l’entreposage. Ces secteurs devraient augmenter respectivement de 8,7 %, 9,8 %, 5,8 % et 9,3 %.