Les investisseurs se détournent des biens immobiliers « passoires thermiques » visés par une interdiction progressive d’être loués à partir de 2023.

En effet, selon une nouvelle étude publiée par SeLoger et Meilleurs Agents, un appartement classé F ou G, très énergivore, au diagnostic de performance énergétique (DPE) se vendrait en moyenne 13 % moins cher que s’il est étiqueté A ou B (le moins énergivore). Et la décote que subit une maison énergivore atteindrait jusqu’à – 17 %.

« Tous biens confondus, notre étude montre qu’à caractéristiques équivalentes (ancienneté, superficie…), un bien cancre en DPE voit son prix de vente minoré de – 6,7 % par rapport à celui d’un bon élève (C, D ou E) », explique Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques chez Meilleurs Agents et SeLoger.

Un « mauvais DPE » fait par conséquent se déprécier la valeur d’un logement. À l’inverse, la valeur verte, « c’est-à-dire la bonification dont profite le prix de vente d’un bien affichant un bon DPE », peut dépasser, en moyenne, + 10 % dans certaines métropolesajoute l’étudeDe même, un « bon DPE » écourte les délais de vente. L’étude montre qu’en moyenne vendre une passoire énergétique prend plus de temps (88 jours) que de vendre un logement classé A, B, C, D ou E (82 jours).

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