Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a replacé le Venezuela au cœur de sa stratégie d’affrontement. Sous prétexte de lutte contre le narcotrafic, il multiplie les sanctions, provocations militaires et menaces d’intervention contre le régime de Nicolás Maduro, héritier de la révolution bolivarienne d’Hugo Chávez.
Après des années de guerre économique initiée sous Barack Obama — effondrement du PIB, blocus financier, isolement diplomatique —, la politique américaine devient ouvertement offensive. Le Pentagone a déployé des navires de guerre dans les Caraïbes, tandis que la CIA dispose désormais d’un mandat pour conduire des opérations létales.
À Trinité-et-Tobago, la présence du destroyer américain USS Gravely, à seulement dix kilomètres du Venezuela, fait craindre une escalade imminente. Caracas dénonce une manœuvre impérialiste visant à s’emparer de ses réserves pétrolières, tandis que la CELAC appelle à la désescalade et à la paix régionale.
Selon le journaliste Luis Reygada, « si Donald Trump appuie sur le bouton, c’est toute l’Amérique latine qui pourrait entrer dans une zone de tempête ».



